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TDR – Étude de faisabilité pour la mise en place d’une entité de prestation de services au sein du Réseau MAIN

 

Termes de références 

Étude de faisabilité pour la mise en place d’une entité de prestation de services au sein du Réseau MAIN

 

Contexte général et justification

Le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network) est une Association internationale à but non lucratif créée en 1995 à Abidjan par l’initiative de plusieurs institutions possédant une longue expérience dans la microfinance et/ou la promotion des micro-entreprises en Afrique. 

 

Au 31 Décembre 2023, le MAIN compte 133 membres dans 26 pays d’Afrique et d’Europe. Le MAIN regroupe en son sein des Institutions de Microfinance (IMF), des réseaux nationaux, des ONG travaillant dans la microfinance, des coopératives, des banques, et des organismes « ressources » (universités, investisseurs sociaux). 

 

Le réseau MAIN a pour mission de contribuer au renforcement des capacités des institutions de financement de proximité par la mise en place d’un programme Africain de promotion et de consolidation de la finance inclusive dans un processus de développement économique, social et environnemental du continent. Le réseau MAIN inscrit sa mission au cœur d’une volonté de promotion de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) sur le continent africain. (Plus d’info sur le MAIN consulter www.mainnetwork.org )

Le modèle économique du MAIN reste à questionner tout en n’étant pas aussi fragile que par le passé. Le MAIN se consolide d’une année à une autre par le renforcement de ses fonds propres. De façon générale, comme tout réseau inter-associatif, le réseau MAIN est dépendant de subventions extérieures qu’elles soient privées ou publiques. Les financeurs privés ou publics en capacité ou ayant la volonté de soutenir des réseaux comme le MAIN sont peu nombreux. Il est important de rappeler qu’au cours des 20 dernières années, les principaux réseaux africains de microfinance qui revendiquaient des agendas de formation et de renforcement des capacités de ses membres ont tous disparus suite à l’arrêt du financement de leur partenaire financier historique (on peut citer par exemple AFMIN, AMAF, INAFI, CAPAF, etc.). Le MAIN ayant « absorbé » en 2017 le dernier réseau africain encore en activité, AMT, et soutenu jusqu’à cette date par ADA et le MAEE du Luxembourg. Le MAIN a fait preuve de résilience au cours des dernières années malgré les différentes crises. Ce qui justifie encore son existence jusqu’à ce jour. 

La dépendance aux subventions extérieures sert à développer des services de formations sponsorisés aux membres qui n’ont pas la capacité de financer toutes leurs formations sur leurs moyens propres, ce qui est le cas de nombreux membres du MAIN de taille petite ou moyenne. Le MAIN a pris conscience de cette dépendance et des actions sont menées pour réduire d’une année à une autre cette dépendance. Mais les différentes actions n’amèneraient pas le MAIN à une autonomie totale. L’autonomie entière du réseau induirait soit le changement de statut et de forme juridique soit la création d’une entité complémentaire à vocation plus économique. 

 

Le MAIN a promu jusqu’à présent un fonctionnement relativement « horizontal » où chaque membre a pu trouver sa place, proposer ses idées, agir concrètement, dans un cadre collectif et bienveillant. Depuis plus de 3 ans le MAIN a réaffirmé également son objectif de promouvoir les transitions et les ruptures nécessaires pour un monde plus juste socialement en améliorant les outils d’inclusion financière et plus soutenable écologiquement en proposant une réflexion/action pour une transition écologique et sociale.

Une première action que cette étude va pouvoir permettre de mettre en œuvre consistera à identifier et mieux préciser les services du « package de base » accessibles aux membres grâce à leur cotisation annuelle, les services supplémentaires qui nécessiteront une contribution complémentaire à l’adhésion annuelle pour en bénéficier, et les services payants pour les non membres. 

Il faudra que la création d’un nouvel outil au service des membres s’inscrive pleinement dans le cadre du projet initialement porté par l’association. Ce nouvel outil doit venir également répondre à des défis identifiés progressivement sur la pérennité et la solidité du modèle économique. L’enjeu est donc alors principalement de garantir statutairement : une gouvernance démocratique au service de ses membres et une gestion partagée des moyens financiers et humains de cette nouvelle entité dans une visée commune sur le long terme.

Dès lors, il est nécessaire, pour le Réseau MAIN, de se diversifier et de voir au-delà des leviers de financement traditionnels que sont les cotisations, les dons ou les événements.

Il est donc nécessaire pour le MAIN de trouver les sources et tous les leviers de financement qu’une association peut activer afin de récolter plus de moyens financiers  et ainsi garantir sa stabilité financière, dans un  contexte de rareté des ressources.

 

C’est dans cette optique qu’il se propose de lancer cette étude de faisabilité pour la mise en place d’une entité de prestation de services en son sein.

 

I. Objectifs de la mission

Cette mission vise à faire une étude de marché sur les besoins potentiels et l’offre à valeur ajoutée du MAIN aux acteurs de la finance inclusive et d’évaluer l’opportunité et la faisabilité de la mise en place d’une entité de prestation de services au sein du MAIN.

 

Visant une cible spécifique (membres et non membres du MAIN), et lancée dans un contexte particulier de recherche d’autonomisation financière du Réseau MAIN, l’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité technique, fonctionnelle, opérationnelle et financière de ce projet en tenant compte des différentes contraintes et risques du marché.

 

Résultats attendus 

Spécifiquement, il s’agit de :

  • Faire un état des lieux des services actuels du réseau MAIN à ses membres et non membres ;
  • Interviewer quelques membres du MAIN
  • Analyser les contraintes au développement de services payants à destination des institutions membres du réseau ;
  • Etudier et évaluer l’opportunité de prestations de services spécifiques et payants ;
  • Faire une cartographie de potentiels services payants à forte valeur ajoutée que le MAIN peut proposer plus globalement aux acteurs de l’inclusion financière du continent africain ;
  • Réaliser une étude de marché sur les besoins potentiels et l’offre à valeur ajoutée du MAIN aux acteurs de la finance inclusive ;
  • Analyser les lois et règlements en vigueur par rapport à l’opérationnalisation de la mise en place d’une entité de prestation de services au sein d’une institution régie par la Loi associative de la République Togolaise (emprunté à la loi française du 1er Juillet 1901).
  • Proposer un statut juridique pour la nouvelle entité à créer ;
  • Elaborer un plan d’affaires pour la nouvelle structure ;

II- Méthodologie de la mission

La mission s’effectuera sous la supervision de la Direction Exécutive du MAIN à toutes les étapes du processus. 

L’offre technique à soumettre dans le cadre de cette mission doit présenter une démarche méthodologique claire retenue par les Consultants. 

Une étude de faisabilité fondée sur une approche complète et bien structurée doit couvrir tous les aspects d’ordre organisationnel, de gouvernances, financières et environnementales pour éviter d’éventuelles erreurs et risques.

Les consultants procèderont d’abord à une étude des besoins spécifiques couverts ou non couverts des acteurs de l’inclusion financière par l’offre existante. Pour cela, ils se fonderont prioritairement sur des documents existants et des entretiens avec des acteurs institutionnels ou opérationnels. 

Les Consultants étudieront également les aspects suivants, dans la perspective d’un projet de développement de services financiers et non financiers payants :

  • Limites/contraintes et opportunités qu’offre la réglementation tant du secteur associatif que commercial, coopératif que financier. Les consultants devront mettre l’accent sur tout aspect pouvant influencer l’utilisation par les membres du réseau et non membres des services spécifiques et payants du MAIN ;
  • Les besoins des institutions membres et non membres du réseau MAIN en matière d’Assistances Techniques ;
  • L’analyse d’expériences similaires dans le secteur de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) en zone UEMOA ou à l’international ;
  • Les opportunités et contraintes dans la digitalisation des institutions de microfinance en Afrique ; 
  • Les différentes opportunités qu’offre le secteur de la finance inclusive et défis liés à la Transition Ecologique et Sociale dans les institutions de microfinance ;
  • Aperçu des organisations internationales présentes dans les pays et leur implication dans le développement du secteur de la finance inclusive.

 

Les consultants donneront un aperçu des principales opportunités et défis pour le développement de services payants pour les membres, de même qu’une liste de recommandations d’actions à mener par le MAIN à différents niveaux (règlementaire, étude de marché, support aux acteurs, éducation financière, assistance technique, subvention, etc.).

Livrables attendus

  • Un document sur l’étude de marché
  • Un document complet sur l’étude de faisabilité d’une entité de prestation de services avec proposition de statut juridique
  • Un plan d’affaires de cette nouvelle entité 

NB: La validation de chaque activité se fera par étape. 

 

III. Organisation et calendrier

 

Qualités requises

Le mandat sera confié à un Bureau de Consultants (les consortiums sont possibles) constitué d’une équipe pluridisciplinaire.  

Il doit aligner une équipe de spécialistes, de niveau Bac+5 (minimum), disposant de bonnes expériences et connaissances en matière de :

  • Systèmes et réseaux de formation professionnelle actifs en Afrique et à l’international
  •  systèmes financiers, d’accessibilité financière et de microfinance dans les économies en développement, notamment en Afrique, d’une solide connaissance dans le fonctionnement des réseaux d’institutions de microfinance comprenant :

Un Chef de Mission qui doit avoir :

  • Une expérience professionnelle de plus de 10 ans dont au-moins 5 ans dans le développement et dans l’accompagnement des ONG ;
  • Une connaissance panafricaine du secteur de la microfinance en Afrique
  • Une bonne connaissance des problématiques des réseaux 
  • Disposant de solides connaissances et expériences dans le domaine de la réglementation des SFD, dans l’évaluation ainsi que de la planification des projets de développement ;
  • Disposant de solides connaissances et expériences dans la mise en place de services payants (formation, assistance technique, etc…) aux profits des membres d’une Association ;
  • Bonne connaissance de la modélisation financière ;
  • Bonne capacité d’analyse ;
  • Bonne aptitude rédactionnelle ;
  • Maîtrise de la langue française, la connaissance de l’anglais serait un atout 
  • Conduite de missions similaires. 

Il assure la qualité des produits livrables et est responsable vis-à-vis du Réseau MAIN.

Un spécialiste en finance inclusive qui doit avoir :

  • Une expérience professionnelle de 10 ans minimum dont au-moins 7 ans dans le secteur de la microfinance ;
  • Un minimum de cinq années d’expérience dans la consultation et dans les assistances techniques ;
  • Solides expériences dans le diagnostic sectoriel ;
  • Une expérience d’au-moins trois ans en évaluation des projets et programmes de développement, et structures privées ;
  • Une bonne capacité d’analyse et de travail en équipe ;
  • Une bonne maîtrise de la langue française orale et écrite.   

Déroulement de la mission

L’équipe mise en place par le Bureau de Consultants effectuera l’ensemble des travaux au Togo.

Calendrier

Le Bureau de consultants inclura dans son offre un planning des activités et des livrables. Les propositions doivent être soumises au plus tard à l’adresse, la date et à l’heure suivantes :

au plus tard le 22 Août  2024 à 17h (heure locale de Togo)

Le démarrage des prestations est prévu pour le mois de septembre 2024  avec une première restitution en Novembre. 

Forme des propositions attendues et évaluation des offres

La proposition attendue comprend les parties suivantes :

  • Compréhension et analyse critique des termes de référence ;
  • Méthodologie proposée ;
  • Activités et calendrier d’intervention ;
  • Equipe proposée pour réaliser la prestation ;
  • Budget détaillé de la prestation ;
  • Présentation du bureau d’études  de ses capacités et son expérience pour réaliser la prestation ;
  • Annexe avec les CV du personnel proposé ;
  • Copie des différentes attestations de services.

La proposition, sans les annexes, ne devra pas dépasser 15 pages.

Les propositions feront l’objet d’une évaluation selon les critères suivants : 

CRITERES

NOTATION MAXIMALE

  1. Compréhension et analyse critique des termes de référence

10

  1. Qualité de la proposition technique et méthodologie proposée

30

  1. Références du Cabinet de consultants soumissionnaire et qualification du personnel clef sur la base des CV

50

  1. Activités et calendrier d’intervention

10

 

Formation sur : « La digitalisation des chaînes de valeur agricoles »

Télécharger ici la fiche d’inscription

Comment inscrire un participant ?

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme avant le 16 Août 2024 seront acceptées.

  1. Télécharger la fiche d’inscription à remplir .
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp  https://webapp.mainnetwork.org/  
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation «  Digitalisation Des Chaînes De Valeur Agricoles » dans la liste des Evènements à venir et cliquez sur s’inscrire
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet Digitalisation Des Chaînes De Valeur Agricolesvous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)

Besoin d’information ou d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (WhatsApp uniquement) / main@mainnetwork.org 


ANNONCE DE LA FORMATION

Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités,  le réseau MAIN organise en collaboration avec l’APSFD du Togo une formation sur « la digitalisation des chaînes de valeur agricoles ».

L’agriculture évolue vers un système moderne et très compétitif qui conditionne les exigences des consommateurs concernant une valeur ajoutée toujours plus importante, une demande croissante pour les produits transformés et des normes uniformes de sécurité et de qualité.  

En Afrique, où 80 % de la nourriture est produite par de petits producteurs, les technologies digitales pourraient provoquer une nouvelle révolution. 

Malgré de considérables résultats dans la transformation digitale, les femmes ne comptent que pour un quart des inscrits aux solutions digitales, bien qu’elles représentent près de la moitié de la main-d’œuvre agricole en Afrique subsaharienne. La digitalisation change la donne dans la transformation de la petite agriculture, mais, il faut lui accorder l’importance qu’elle mérite dans les politiques et les investissements. Les gouvernements devraient considérer la digitalisation comme un domaine primordial qui pourra avoir une forte incidence sur la transformation de l’agriculture, l’amélioration de la productivité, le renforcement de la résilience face aux changements climatiques et la création d’opportunités pour les jeunes et les femmes. Les gouvernements devraient sérieusement s’intéresser aux bénéfices qu’ils pourraient tirer de la digitalisation dans le cadre de leurs stratégies de transformation de l’agriculture. Le développement de solutions digitales en agriculture ouvre de réelles opportunités pour que le numérique soit plus largement utilisé, qu’il profite à tous et qu’il soit utile. 

La digitalisation des chaines de valeur agricoles offre une possibilité de pouvoir réduire les coûts et les risques et d’atteindre les petits agriculteurs.

Les opportunités offertes par la digitalisation des chaines de valeur agricoles sont influencées par le contexte et le modèle économique ainsi que par les rôles respectifs joués par tous les participants au sein de la chaine. Conscient de cette valeur ajoutée de la digitalisation, le MAIN organise en collaboration avec l’APSFD du Togo cette formation pour renforcer les acteurs de l’inclusion financière à mieux répondre à ce besoin de leur membre.

Objectifs de la formation :

L’objectif général de la formation est de créer des liens entre tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole et d’utiliser la technologie pour rendre les échanges plus intenses et efficaces.

Résultats attendus :

A l’issue de la formation, les participants peuvent:

  • Comprendre c’est quoi la transformation digitale et ses composantes
  • Connaitre les défis et les opportunités de la digitalisation
  • Comprendre la notion des chaînes de valeur agricoles 
  • Digitaliser les chaînes de valeur agricoles
  • S’approprier les dynamiques structurantes des chaînes de valeur
  • Identifier les besoins et attentes des acteurs des chaînes de valeur en matière de digitalisation mais aussi en terme de financement de leur besoin. 
  • Partager des expériences concrètes en matière de digitalisation des chaînes de valeur agricoles

 

Cible de la formation :

Le public cible attendu à cette formation est constitué des personnes suivantes : Directeurs généraux, Directeurs centraux, Responsable des opérations, Gestionnaires de portefeuille, etc.

Durée et lieu de formation

La formation se déroulera du 02- 04 septembre 2024 à Lomé au Togo.

Contenu de la Formation :

Les thèmes suivants seront abordés au cours de la formation:

  • Transformation digitale dans le secteur de la microfinance : état des lieux ;
  •  Transformation digitale et diagnostique de maturité ;
  • Objectifs de la digitalisation des opérations financières des IMF ;
  • Opportunités et défis de la digitalisation
  • Digitalisation des opérations financières des IMF ;
  • Modèle de transformation digitale des IMF
  • Notion de chaînes de valeur agricoles
  • Digitalisation des chaînes de valeur agricoles
  • De la chaîne aux clusters ; 
  • Expériences pratiques de la digitalisation des chaînes de valeur agricoles 

Dispositions pratiques pour les membres de MAIN :

  1. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Lomé. Les frais relatifs à vos billets d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, carte d’embarquement, coordonnées bancaires de l’institution).
  2. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de 500 USD. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  3. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion pour les internationaux est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si remboursement partiel, cartes d’embarquement).
  4. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement et de Restauration.
  5. Les frais d’inscription à votre charge sont de 200 000 FCFA à payer à l’inscription au MAIN pour les nationaux membres du MAIN, 250 000 FCFA pour les nationaux non membre de MAIN et 450 000 FCFA pour les internationaux membres de MAIN.
  6. Date limite des inscriptions : 16 Août 2024

Le nombre de places étant limité, ce qui signifie que seuls seront retenus les candidats qui s’inscriront avant la date limite.

NB :

  • Vous serez pris en charge par le MAIN (pour les internationaux membres de MAIN) à partir du 01 – 05 Septembre 2024 exclu (check-out time de l’hôtel 11h). Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  • Seules les candidatures des membres en règle par rapport aux cotisations annuelles seront retenues.

Formation sur : « l’intelligence émotionnelle : facteur de développement des IMF ».

Télécharger ici la fiche d’inscription

Comment inscrire un participant ?

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme avant le 20 Juin 2024 seront acceptées.

  1. Télécharger la fiche d’inscription à remplir .
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp  https://webapp.mainnetwork.org/  
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation «  INTELLIGENCE EMOTIONNELLE » dans la liste des Evènements à venir et cliquez sur s’inscrire
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet INTELLIGENCE EMOTIONNELLEvous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)

Besoin d’information ou d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (WhatsApp uniquement) / main@mainnetwork.org 


ANNONCE DE LA FORMATION :

Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités,  le réseau MAIN organise en collaboration avec le Consortium Alafia du Bénin une formation sur « l’intelligence émotionnelle : facteur de développement des IMF ».

Les sessions de formation pour les dirigeants des Institutions de MicroFinance (IMF) ont souvent porté sur les thématiques classiques inhérentes aux fonctions techniques exercées dans les structures : gouvernance, gestion financière, gestion du crédit, planification etc. La maîtrise de ces thématiques est de toute évidence nécessaire pour la conduite professionnelle des institutions et la maitrise de la trajectoire des résultats escomptés. Nécessaire ? A coup sûr oui ; Suffisante ? On devrait s’interroger.

Ces dernières années, la réflexion intellectuelle et expérientielle sur cet épineux sujet a conduit bon nombre à introduire de nouveaux paradigmes dans l’approche du développement des IMF. On s’interroge sur le fait qu’aux côtés de l’intelligence cognitive, une considération de l’intelligence émotionnelle ouvrirait la voie à une meilleure alchimie psychotechnique dans l’IMF et conduirait à un « vivre ensemble » plus harmonieux, source de développement personnel certifié et donc de développement accru de l’IMF. Cette hypothèse novatrice et d’une certaine manière « révolutionnaire » a été expérimentée avec succès dans un certain nombre d’entreprises et institutions.

Ce séminaire sur « l’Intelligence Emotionnelle : facteur de développement des IMF » permettra aux participants d’approfondir la réflexion à propos de trois types de questionnement :

  1. Qu’est-ce que l’Intelligence Emotionnelle ?
  2. L’évaluation de l’intelligence émotionnelle et les avantages pour l’institution de microfinance 
  3. La mise en pratique de l’intelligence émotionnelle au service du développement de l’institution de microfinance

Objectifs de la formation :

L’objectif général de la formation est de permettre aux participants, dirigeants des IMF de se familiariser sur les nouveaux paradigmes en croissance et développement des IMF et de mieux appréhender l’utilisation de l’intelligence émotionnelle au service de la performance globale des institutions.

Résultats attendus :

A l’issue de la formation, les participants peuvent:

  • Définir l’intelligence émotionnelle 
  • Evaluer l’intelligence émotionnelle et les avantages pour l’institution de microfinance
  • Mettre en  pratique l’intelligence émotionnelle au service du développement de l’institution de microfinance

 

Cible de la formation :

La formation cible les personnes responsables des IMF comme : Membres du Conseil d’Administration maitrisant le métier de la microfinance, Directeurs généraux, Directeurs centraux, Responsables opérationnels, Gestionnaires de portefeuille, Contrôleurs internes, auditeurs ou Inspecteurs.

Durée et lieu de formation

La formation se déroulera du 29- 31 Juillet 2024 à Cotonou au Bénin.

Contenu de la Formation :

Les thèmes suivants seront abordés au cours de la formation:

  • définition de l’intelligence émotionnelle et ses modèles par rapport aux concepts ressemblants ;
  • domaines et compétences de l’intelligence émotionnelle ; 
  • pistes pour développer l’intelligence émotionnelle ;
  • le test de personnalité et la mesure du Quotient Emotionnel (QE) ; 
  • l’utilisation du test du QE dans le recrutement initial ou l’évaluation des performances à travers la personnalité ;
  • l’utilité de l’intelligence émotionnelle dans les entreprises.
  • l’utilisation de l’intelligence émotionnelle dans le leadership et la gestion des équipes performantes dans l’IMF;
  • l’utilisation de l’intelligence émotionnelle dans l’efficacité individuelle et les relations interpersonnelles et dans l’efficacité institutionnelle au sein de l’IMF ;
  • l’utilisation de l’intelligence émotionnelle dans le développement et le maintien d’un climat de travail harmonieux source d’efficience, dans la prévention et la gestion des stress et conflits dans l’IMF ;
  • l’intelligence émotionnelle comme facteur de croissance et de développement des IMF présentes à la session.

 

Dispositions pratiques pour les membres de MAIN :

  1. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Cotonou. Les frais relatifs à vos billets d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, carte d’embarquement, coordonnées bancaires de l’institution).
  2. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de 500 USD. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  3. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion pour les internationaux est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si remboursement partiel, cartes d’embarquement).
  4. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement et de Restauration.
  5. Les frais d’inscription à votre charge sont de 200 000 FCFA à payer à l’inscription au MAIN pour les nationaux membres du MAIN, 250 000 FCFA pour les nationaux non membre de MAIN et 450 000 FCFA pour les internationaux membres de MAIN.
  6. Date limite des inscriptions : 20 Juin 2024

 

Le nombre de places étant limité, ce qui signifie que seuls seront retenus les candidats qui s’inscriront avant la date limite.

NB :

  • Vous serez pris en charge par le MAIN (pour les internationaux membres de MAIN) à partir du 28 Juillet au 01 Août 2024 exclu (check-out time de l’hôtel 11h). Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  • Seules les candidatures des membres en règle par rapport aux cotisations annuelles seront retenues.

Formation UCAC 2024

Le MAIN organise du 05 au 24 Août 2024 la session de Master en Microfinance en partenariat avec l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) de Yaoundé.

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme dans le délai seront acceptées.

Fiche d’inscription Atelier 1

Fiche d’inscription Atelier 2

Fiche d’engagement pour atelier 1

Voici quelques dispositions pratiques :

  1. Les frais d’inscription à votre charge sont de 900 Euros à payer par virement bancaire avant la session.
  2. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Yaoundé. Les frais relatifs à votre billet d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, cartes d’embarquement).
  3. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de 650 Euros. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  4. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si c’est un remboursement partiel, cartes d’embarquement).
  5. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement, de formation et de restauration.
  6. Veuillez noter que les frais de visas d’entrée, transport local dans vos pays respectifs et le transport de l’aéroport d’arrivée jusqu’au lieu de formation ainsi que les frais de transit sont entièrement à vos charges.
  7. Les participants de l’atelier II sont aussi priés de confirmer leur participation par la transmission de la fiche d’inscription (atelier 2) et sont soumis aux mêmes conditions de participation (billet d’avion et frais de participation) que ceux de l’atelier 1.
  8. Les participants de l’atelier 1 sont priés de renseigner et d’envoyer au MAIN la fiche d’engagement avant la session 

 

Date limite des inscriptions : 24 Mai 2024 à 17H00 GMT

NB :

  1. Une fiche d’inscription sans la copie du passeport valide du participant à la dernière page sera rejetée;
  2. Vous serez pris en compte par le MAIN du 04 au 24 Août 2024 inclus (21 jours) Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  3. Seules les candidatures des membres en règle vis à vis du MAIN seront retenues.
  4. La formation se déroule en Français.
  5. Pour l’atelier II, seuls les candidats ayant transmis au moins les 2/3 de leurs devoirs de la première année seront autorisés à y prendre part.

 

Comment inscrire un participant ?

  1. Télécharger la fiche d’inscription à remplir (Joindre la copie de son passeport en cours de validité à la dernière page de la fiche d’inscription dûment remplie et signée par le responsable de votre institution).
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp https://webapp.mainnetwork.org/
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation UCAC 2024 dans la liste des évènements à venir et cliquez sur s’inscrire. 
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet UCAC 2024 vous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)

 

Besoin d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (message WhatsApp et uniquement dans le cadre de UCAC 2024) main@mainnetwork.org

Dans l’attente de vous rencontrer à Yaoundé, nous vous prions de recevoir, Mesdames et Messieurs, nos cordiales salutations.

La direction Exécutive

 

Communiqué de Presse

Assemblées Générales des Membres du MAIN

Lomé Hôtel 2 Février, Salle Evala, le 20 Octobre 2023

Communiqué de Presse

Du 16 au 20 octobre 2023, s’est tenue à Lomé, la sixième édition de la Semaine Africaine de la Microfinance (SAM), sous le thème « Vers une finance inclusive et durable ».

Les secteurs financiers en Afrique sont fortement exposés ces dernières années aux risques liés au dérèglement climatique. Les secteurs financiers doivent jouer un rôle clé dans le financement de l’atténuation des changements climatiques et de l’adaptation à leurs effets. Les changements climatiques et la transition énergétique représentent des risques notables pour l’activité des banques africaines. D’autres institutions financières, notamment dans la microfinance, les capitaux privés et les assurances, comblent également des lacunes du marché dans le domaine de la finance verte, tandis que les décideurs soutiennent ces développements par des interventions réglementaires, un soutien technique et des financements, avec des initiatives aux niveaux national, régional et international. Toutefois, les secteurs de la finance verte de l’Afrique restent moins développés que ceux d’autres régions, et il est possible de faire davantage pour que les secteurs financiers du continent prennent en compte les risques climatiques et saisissent les possibilités offertes par le financement de l’action pour le climat. Ces efforts sont devenus particulièrement urgents dans le contexte de la reprise économique post-COVID-19. Les organisations internationales peuvent jouer un rôle important en travaillant avec les institutions financières pour financer la transition climatique et en aidant à combler le déficit de connaissances et de capacités afin que des produits financiers durables puissent être proposés.

Dans ce contexte de reprise post COVID 19 et des effets néfastes du changement climatique, la transformation numérique des secteurs financiers africains présente un énorme potentiel de stimulation du développement et de la croissance, même si les risques qui y sont associés doivent être gérés de manière appropriée. Pour que la transformation numérique apporte les avantages escomptés sur le plan de la croissance inclusive, des investissements importants seront nécessaires. Les solutions et les prestataires de services financiers numériques en Afrique suscitent déjà un vif intérêt de la part des investisseurs, mais le resserrement des conditions de financement dans le sillage de la pandémie de COVID-19 risque de ralentir leur développement. Les investissements dans les infrastructures numériques, l’assistance technique et les formations destinées aux institutions financières, aux régulateurs et aux utilisateurs de services financiers seront également nécessaires pour permettre à la transformation numérique des secteurs financiers de réaliser son plein potentiel de développement.

A cet effet, la SAM 2023 s’est avéré opportune, puisqu’elle a offert aux différents acteurs du secteur le cadre de concertation adapté pour évaluer, d’une part, la capacité de résilience des institutions actives dans la finance inclusive et, d’autre part, la contribution du secteur à la résilience des populations face aux chocs.

La SAM est une conférence internationale dédiée au développement de l’inclusion financière en Afrique. Elle est ouverte à tous les praticiens de la microfinance et est co-organisée par le Ministère de l’Inclusion Financière et chargé du Secteur Informel du Togo, le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network), et ADA, une ONG Luxembourgeoise spécialisée en finance inclusive soutenue par la Direction de la Coopération au Développement et de l’Action Humanitaire du Grand-Duché de Luxembourg.
 
La conférence s’est déroulée au Centre International de Conférence (CIC) de Lomé et a réuni plus de 1 000 participants (dont 112 du MAIN) venus de 58 pays dont 40 africains. La Semaine africaine de la microfinance est un événement majeur dédié au développement de l’inclusion financière en Afrique qui a lieu tous les deux ans dans un pays africain. L’ambition principale de la SAM est d’offrir une plateforme africaine unifiée d’échanges sur les enjeux de la finance inclusive sur le continent africain en réunissant tous les professionnels du secteur : investisseurs, IMF, chercheurs, banques, réseaux, innovateurs et gouvernements, entre autres. Plusieurs évènements phares ont marqué cette 6ème édition de la SAM à savoir : le village des innovateurs, la foire aux investisseurs, les formations et ateliers, et l’assemblée générale mixte du MAIN.

Au cours de cette SAM et plus précisément le 20 Octobre 2023, le MAIN a tenu sa 11ème assemblée générale des membres qui s’est déroulée à l’Hôtel du 2 Février 2023, Salle Evala. L’Assemblée Générale a réuni 95 membres venus du Togo, du Burkina Faso, de l’Ethiopie, du Rwanda, de la Guinée, du Bénin, de l’Ouganda, du Burundi, du Maroc, du Mali, de la Mauritanie, du Soudan du Sud, de la France, du Cameroun, de la RDC, de l’Italie, du Kenya, du Sénégal, et du Congo Brazzaville.

L’AGO a permis également de renouveler les membres du conseil d’administration. Après les élections, le nouveau bureau se présente comme suit :

  1. ODANOU Yombo, Président (CECA, Togo)
  2. MUTUA Kimanthi, Vice-Président (K-Rep, Kenya)
  3. Mme ADOUKOUNOU V. Huguette, Trésorière (AFRICA Finances, Benin)
  4. PENCHE Joan, Trésorier adjoint (SIDI, France)
  5. Mme MUTABARUKA Nadine, membre (WISE, Burundi)
  6. Mme SAHIL Naima, membre (CMS, Maroc)
  7. Prof DDUMBA- SSENTAMU John, membre (CENTENARY, Ouganda)

L’AG du 20 octobre 2023 a été mixte. Au cours de cette AGO, tous les différents points à l’ordre du jour ont été examinés. Suite à la présentation des différents rapports présentés à l’AG, ils ont été approuvés et des résolutions ont été votées. Des recommandations ont été données à la direction exécutive pour la mise en applications des résolutions issues des travaux.

Après l’AGO, l’AGE a permis la modification des statuts et du règlement Intérieur du MAIN. Plusieurs articles ont été revus et d’autres rajoutés pour répondre au besoin actuel du réseau. Les membres ont été fortement mobilisés ; Ce qui explique le vrai succès des travaux de cette journée.

A propos de MAIN

Le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network) est une Association internationale à but non lucratif (créée en 1995 à Abidjan) basée à Lomé (Togo). Au 30 Septembre 2023, le MAIN comptait 128 membres dans 25 pays d’Afrique et d’Europe.

Le MAIN regroupe en son sein des IMF, des réseaux nationaux, des ONG travaillant dans la microfinance, des coopératives, des   organisations   paysannes, des   banques, et   des   organismes « ressources » (universités, investisseurs sociaux…). Les institutions membres du MAIN touchent plus de 15,32 millions de bénéficiaires à travers leurs services financiers et non financiers.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Direction Exécutive à l’adresse suivante :

BP 1646 Lomé, Togo
Tel: +228 22 21 47 57 / 99 35 50 60
Email: main@mainnetwork.org

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le Communiqué de Presse

Newsletter – Août 2023

L’AFRIQUE CELEBRE LA MICROFINANCE AU TOGO

La SAM (Semaine Africaine de la Microfinance) est un évènement majeur dédié au développement de l’inclusion financière en Afrique et qui a lieu tous les deux ans dans un pays africain. Elle est organisée par ADA (Appui au Développement Autonome), le MAIN et le pays d’accueil de l’évènement avec l’appui du gouvernement Luxembourgeois. Après la première édition à Arusha en 2013, la deuxième édition en 2015 à Dakar, la troisième édition en 2017 en Addis Abeba, la quatrième édition en 2019 à Ouagadougou et la cinquième édition en 2021 à Kigali, la sixième édition aura lieu du 16 au 20 Octobre 2023 à Lomé au Togo. Le thème de cette année est « vers une finance inclusive durable ». 

La conférence de cette année vise à fournir une plate-forme de partage de connaissances et d’idées sur la manière dont les Prestataires de Services Financiers (PSF) peuvent contribuer à lutter contre le changement climatique et à promouvoir le développement durable grâce à leurs produits et services. En outre, la conférence doit également encourager les institutions de microfinance (IMF) et autres PSF à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement. La conférence s’articule autour des sessions plénières, des sessions parallèles, une foire aux investisseurs, un village des innovateurs, des formations et des ateliers, l’organisation des assemblées générales, etc. 

Les participants à la conférence peuvent s’attendre à avoir un aperçu des dernières tendances et innovations en matière d’inclusion financière verte, ainsi que du rôle de la technologie dans sa promotion. La conférence devrait être interactive, permettant aux participants de partager leurs expériences et leurs idées sur la manière de promouvoir la finance verte et inclusive.

Nous vous attendons massivement à ce grand rendez-vous des acteurs de l’inclusion financière. Vous pouvez vous inscrire à partir des codes de réduction que vous pouvez obtenir au secrétariat du MAIN.

GUIDE FINDEV : LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR A L’ERE DIGITALE

Les services financiers évoluent rapidement, avec une gamme croissante de nouvelles technologies, des prestataires non conventionnels et des combinaisons innovantes de services financiers et non financiers. Bien que cette évolution contribue à améliorer l’inclusion financière des femmes, des consommateurs à faible revenu et vulnérables, elle comporte également des risques croissants.

Il est démontré que les risques pour les consommateurs de produits financiers numériques, tels que l’utilisation abusive des données et les risques de fraude, ont augmenté sur plusieurs marchés au cours des dernières années. Des crises telles que la pandémie de COVID-19 exacerbent ces risques, car les groupes vulnérables sont plus fragiles en raison des difficultés économiques.

La protection du consommateur est considérée comme un catalyseur réglementaire de base pour l’inclusion financière numérique. En protégeant les consommateurs, cela peut également renforcer leur confiance et augmenter leur utilisation des services financiers formels. Plusieurs marchés émergents ont pris des mesures importantes en matière de protection du consommateur, notamment en ce qui concerne les services financiers numériques. Les autorités de réglementation et de surveillance financières ont adopté des mesures de réglementation et de surveillance de la protection du consommateur, et certaines associations sectorielles mondiales et nationales ont élaboré des codes de conduite.

Mais la nature croissante et évolutive des risques pour les consommateurs dans la finance numérique exige des actions de protection du consommateur efficaces et globales. Plusieurs acteurs du secteur ont déjà commencé à développer diverses solutions qui peuvent aider à faire face à ces risques, le CGAP ouvrant la voie à une approche responsable de l’écosystème de la finance numérique. Cela nécessite que tous les acteurs de l’écosystème jouent un rôle clé dans la sécurisation d’un système financier responsable en plaçant le client au centre et en collaborant de manière à protéger et à garantir des résultats positifs pour les utilisateurs de la finance numérique.

Retrouvez dans ce guide FinDev des ressources sur les bonnes pratiques, les solutions et les outils que les régulateurs, les superviseurs et les fournisseurs de services financiers peuvent adopter pour garantir que les consommateurs obtiennent des résultats positifs dans leur parcours financier.

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MAINTENIR LA DYNAMIQUE DE L’INCLUSION FINANCIERE PAR L’ADOPTION DU NUMERIQUE DANS L’UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST-AFRICAINE (UEMOA)

Les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont connu une augmentation de la détention de comptes financiers depuis 2014, les comptes d’argent mobile étant le moteur de l’adoption et de l’utilisation.

En moyenne, 41% des adultes vivant dans les pays de l’UEMOA ont un compte auprès d’une banque ou d’une institution similaire ou auprès d’un service d’argent mobile. Le Sénégal a le taux de possession de compte le plus élevé (56 %), mais il reste inférieur de 15 % à la moyenne des économies en développement. Cependant, l’inclusion financière peut encore progresser, et les données du Global Findex suggèrent des possibilités d’accélérer la détention et l’utilisation de comptes grâce à l’accès aux services financiers numériques.

Près de 75 % des titulaires de comptes au sein de l’UEMOA disposent d’un compte d’argent mobile.

En 2014, les pays de l’UEMOA avaient de faibles taux de détention de comptes, à l’exception de la Côte d’Ivoire. Les banques et institutions assimilées détenaient la plupart de ces comptes. Cependant, entre 2014 et 2021, les comptes d’argent mobile ont fait progresser les taux de bancarisation dans la plupart des pays.

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SAM 2023 au Togo

Le MAIN a le plaisir de vous annoncer la sixième édition de la Semaine Africaine de la Microfinance (SAM) qui est l’initiative de grands réseaux Africains comme MAIN (Microfinance African Institutions Network) avec le soutien d’ADA (Appui au Développement Autonome), organisation soutenue par la Coopération Luxembourgeoise.

Cette collaboration offre aux partenaires l’occasion et l’avantage d’élargir des synergies conjointes pour une utilisation rationnelle des ressources limitées et d’éviter la duplication des efforts, renforçant ainsi les coopérations et l’unité entre les acteurs du développement.

Cette année, le débat portera autour du thème : « Vers une  finance inclusive et durable ».

Nous vous invitons à venir partager vos expériences et les leçons apprises avec les participants de la 6ème édition de la Semaine Africaine de la Microfinance qui se tiendra à Lomé  du 16-20 Octobre 2023.

Le MAIN a le plaisir de porter à la connaissance de ses membres que les billets seront pris en charge à hauteur de 500 € par institution. Le MAIN prendra également en charge trois nuitées par institution membre. Seuls les membres en règles vis-à-vis du MAIN de leur cotisation seront pris en charge. Un seul membre est pris en charge par institution. Toutefois si vous en faites la demande le MAIN pourra réserver la chambre au tarif préférentiel négocié pour votre deuxième participant s’il en a.

En marge de cette conférence, le MAIN tiendra ses Assemblées Générales Ordinaire et Extraordinaire (AGO & AGE)  le vendredi 20 Octobre 2023. Pour les membres qui ne pourront pas participer à ces AG, vous avez la possibilité de donner procuration à un autre membre qui pourra vous représenter aux AG. Nous vous prions de bien vouloir renseigner cette fiche ci-jointe pour votre participation aux AG et nous la renvoyer avant le 20 Septembre 2023.

Les membres du MAIN paieront un tarif préférentiel pour les frais d’inscription à la SAM. Pour ce faire, prière vous rapprocher de la direction exécutive pour obtenir le code qui vous permettra de bénéficier du tarif préférentiel pour l’inscription : https://www.ada-microfinance.org/sam-2023/billetterie  et avant le 15 Septembre 2023.

Le MAIN va réserver l’hôtel directement pour ses membres qui se seront inscrits à la SAM. Pour ce faire, nous vous prions de nous communiquer dès que possible vos dates d’arrivée et de départ afin de nous permettre de vous réserver vos chambres conformément à votre plan de vol.

Espérant vous revoir toutes et tous à Lomé, veuillez recevoir chers membres, nos cordiales  salutations.


NB : Pour toute question relative à cet événement, veuillez-vous adresser au
secrétariat du MAIN à main@mainnetwork.org  copie à m.attanda@mainnetwork.org

 

Formation UCAC 2023

Le MAIN organise du 06 au 26 Août 2023 la session de Master en Microfinance en partenariat avec l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) de Yaoundé.

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme seront acceptées.

Fiche d’inscription Atelier 1

Fiche d’inscription Atelier 2

Voici quelques dispositions pratiques :

  1. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Yaoundé. Les frais relatifs à votre billet d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, carte d’embarquement).
  2. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de 650 Euros. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  3. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si c’est un remboursement partiel, carte d’embarquement).
  4. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement, de formation et de restauration.
  5. Les frais d’inscription à votre charge sont de 900 Euros à payer en devises à l’inscription au MAIN ou par virement bancaire avant la session.
  6. Veuillez noter que les frais de visas d’entrée, transport local dans vos pays respectifs et le transport de l’aéroport d’arrivée jusqu’au lieu de formation ainsi que les frais de transit sont entièrement à vos charges.
  7. Les participants de l’atelier II sont aussi priés de confirmer leur participation par la transmission de la fiche d’inscription (atelier 2) et sont soumis aux mêmes conditions de participation (billet d’avion et frais de participation) que ceux de l’atelier I.
  8. Date limite des inscriptions : 26 Mai 2023.

NB :

  1. Vous serez pris en compte par le MAIN du 06 au 26 Août 2023 (21 jours) Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  2. Seules les candidatures des membres en règle vis à vis du MAIN seront retenues.
  3. La formation se déroule en Français.
  4. Pour l’atelier II, seuls les candidats ayant transmis au moins les 2/3 de leurs devoirs de la première année seront autorisés à y prendre part.

Comment inscrire un participant ?

  1. Télécharger ici la fiche d’inscription à remplir (Joindre la copie de son passeport en cours de validité à la dernière page de la fiche d’inscription dûment remplie et signée par le responsable de votre institution).
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp https://webapp.mainnetwork.org/
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation UCAC 2023 dans la liste des évènements à venir et cliquez sur s’inscrire. 
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet UCAC 2023 vous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)

NB : 

Besoin d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (message WhatsApp et uniquement dans le cadre de UCAC 2023) / main@mainnetwork.org

Dans l’attente de vous rencontrer à Yaoundé, nous vous prions de recevoir, Mesdames et Messieurs, nos cordiales salutations.

La direction Exécutive

SAM 2023 – TOGO

SAM : Semaine africaine de la microfinance

La SAM est un événement biennal de 5 jours dédié au développement de l’inclusion financière en Afrique. C’est le rendez-vous à ne pas manquer par les professionnels de la finance inclusive !

Newsletter – AVRIL 2023

Finance inclusive verte : une nécessité et une opportunité pour les IMF au Moyen-Orient et en Afrique du Nord 

Comment le secteur de la microfinance régional peut-il contribuer à gérer les risques climatiques et continuer à renforcer les moyens de subsistance ?

Le changement climatique représente un risque majeur pour nos économies, notamment en raison de ses conséquences sur la résilience des entreprises et la viabilité des moyens de subsistance. Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) en particulier, les catastrophes climatiques sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus sévères. La Banque mondiale estime que la région MENA subira les pertes économiques les plus importantes au monde en raison de la pénurie d’eau due au changement climatique, à savoir 6 à 14 % du PIB d’ici 2050. Les plus touchés par ces changements sont les individus à faibles revenus et les petites entreprises, dont les moyens de subsistance peuvent être précaires et qui disposent de peu de moyens d’atténuation et d’adaptation.

Heureusement, le secteur de la microfinance de la région connaît bien les besoins de ces populations et ses acteurs sont bien placés pour mobiliser leur expertise et fournir des services financiers qui peuvent contribuer à relever ces défis. Avec les bonnes actions et une approche de finance inclusive verte, les institutions de microfinance (IMF) peuvent protéger à la fois leurs clients et le secteur dans son ensemble contre les risques climatiques à grande échelle et la détérioration des conditions environnementales locales.

La finance inclusive comme réponse à la crise alimentaire et climatique en Afrique

Les organisateurs de la SAM (Semaine africaine de la microfinance) ont mis en place un webinaire dans le cadre de la Semaine de l’inclusion financière, qui a eu lieu en octobre 2022 à l’initiative du Center for Financial Inclusion. Cet article revient sur les conclusions tirées par le panel.

L’objectif de cette session consistait à passer en revue les stratégies utilisées par les acteurs de la finance inclusive en réponse aux problématiques du secteur agricole, qui est le plus touché par les changements climatiques et reste l’un des moins financés, en raison de son haut risque perçu par les investisseurs.

Le panel était composé de trois experts du secteur : Jacques Afetor, directeur exécutif d’Assilassimé Solidarité, une IMF togolaise, Nadia Ouriemchi, chargée de programme au sein de l’ONG luxembourgeoise ADA, et Emmanuel Vuillod, chargé des partenariats à la SIDI, un investisseur français et partenaire actif de l’initiative « Smallholder Safety Net Upscaling Programme (SSNUP) », destinée à accroître la productivité et la résilience des petits exploitants agricoles. Le panel a été modéré par Renée Chao-Beroff, directrice générale de Pamiga Finance, réseau d’IMF en Afrique de l’Ouest.

Un accompagnement vers des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement

L’environnement agricole est très exposé aux aléas climatiques qui engendrent des effets néfastes sur les cultures, comme des sécheresses, des inondations ou des épidémies liées à la hausse des températures. Afin de protéger leurs récoltes, les petits exploitants ont recours à des herbicides et des produits chimiques qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé des producteurs et la biodiversité s’ils sont mal maîtrisés. Les panélistes ont alors expliqué comment ils répondent à cette problématique. L’IMF Assilassimé s’est associée avec des fournisseurs d’intrants biologiques afin que ses clients puissent utiliser des fertiliseurs et pesticides respectueux de l’environnement. La SIDI, quant à elle, finance de jeunes producteurs africains pour qu’ils puissent se fournir en intrants biologiques.

Par ailleurs, Assilassimé, dont le portefeuille est constitué à 92% de femmes, a évoqué l’impact plus important des changements climatiques subis par les femmes qui doivent parcourir de plus longues distances pour trouver de l’eau et qui sont davantage exposées aux risques sanitaires en milieu rural. Il est donc important d’intégrer une dimension genrée dans les interventions et les investissements agricoles afin de pallier à ces inégalités.

Parmi les solutions pour réduire les risques et s’adapter aux changements climatiques, Assilassimé préconise aux agriculteurs de diversifier leurs productions agricoles ainsi que leurs activités génératrices de revenus en général. Par exemple, un cultivateur de maïs peut se lancer dans l’élevage de bovins, quand un autre agriculteur peut se tourner vers la culture du farro ou du fonio, céréales adaptées aux sécheresses.

Le représentant de la SIDI a rappelé que les investisseurs s’intéressaient aux pratiques agricoles durables, comme c’est le cas avec l’initiative SSNUP. Au Burkina Faso, la SIDI a orienté les agriculteurs partenaires vers la culture de pommes de terre biologiques grâce à des subventions qui ont permis d’accompagner les producteurs dans cette transition.

Les panélistes ont également reconnu le rôle important de l’énergie renouvelable dans le secteur agricole à travers l’utilisation, par exemple, de pompes solaires qui permettent de concilier une réduction des coûts de production avec des pratiques respectueuses de l’environnement. Il est fondamental de comprendre les freins à leur adoption dans le milieu rural et de trouver les solutions pour la mise à l’échelle.

Valoriser le secteur agricole et mettre le producteur au centre des solutions

Les jeunes ruraux considèrent l’agriculture comme un secteur précaire, à forte pénibilité et sans débouchés économiques stables, ce qui entraine un exode rural important. ADA et ses partenaires africains élaborent des solutions centrées sur le client pour promouvoir les circuits courts et la production locale par les jeunes entrepreneurs, comme l’initiative YES-FI (Young Entrepreneurs Sustainable Financing Initiative). Ce dispositif, à travers un partenariat entre une institution financière et un incubateur, propose aux PME agricoles un accès au financement à travers des prêts de longue durée et des remboursements basés sur les chiffres d’affaires de leurs entreprises. Ce financement est envisageable grâce à un accompagnement de la jeune PME par un incubateur local qui lui permet de renforcer ses capacités techniques (formations en agroécologie) et entrepreneuriales (marketing, plans d’affaires), afin d’être préparé et éligible au financement.  

Dans les programmes de ADA, les besoins des petits exploitants agricoles sont au centre de nos préoccupations. Une approche holistique est préconisée pour faciliter leur accès au savoir, au financement et au marché en ayant recours aux technologies digitales lorsque cela s’avère pertinent. 

   Nadia Ouriemchi, chargée de programme ADA

Le digital : un outil essentiel

ADA encourage également les exportateurs à s’approvisionner davantage auprès des petits exploitants agricoles. A titre d’exemple, l’entreprise burkinabè Green Hope, partenaire de ADA, a mis en place une plateforme en ligne afin de faciliter l’accès en intrants bios pour les petits producteurs. ADA soutient l’entreprise en digitalisant ses formations afin d’accompagner les agriculteurs dans l’adoption de normes de qualité exigées par Green Hope.

Les plateformes numériques et les outils digitaux ont un rôle clé à jouer pour développer les services dont ont besoin les agriculteurs, et ce à des prix abordables : accès à l’information pour faire des choix judicieux quant à la sélection des semences, la période de plantation et de récolte, ainsi que dans la négociation des prix après la récolte. D’autres exemples de services digitaux ont été évoqués, comme les solutions d’assurance indicielle développées par des insurtechs qui assurent les risques liés à l’élevage au Sénégal, ainsi que plusieurs entreprises de commerce électronique dirigées par des jeunes actifs dans le secteur alimentaire. Afin que ces services fonctionnent, il est essentiel qu’ils soient centrés sur le client et accessibles aux populations mal desservies.

Dans l’ensemble, les panélistes estiment que les crises récentes ont davantage contribué à exacerber les défis existants qu’à en créer de nouveaux. Ces défis, mais également les opportunités qui en découlent, ne sont que quelques-uns des nombreux aspects que nous vous invitons à explorer au cours de la prochaine SAM, qui se tiendra du 16 au 20 octobre 2023 à Lomé au Togo.

https://www.findevgateway.org/fr/blog/2023/02/la-finance-inclusive-comme-reponse-la-crise-alimentaire-et-climatique-en-afrique

Qu’est-ce que la finance verte inclusive ?

La finance verte inclusive reconnaît que les prestataires de services financiers (PSF) inclusifs, tels que les IMF, ont un rôle clé à jouer dans la gestion des risques et des effets du changement climatique.  Elle vise à accroître la résilience climatique des clients des PSF et, dans le même temps, à protéger l’environnement. Parmi les actions à mettre en place on retrouve :

  • La mise en œuvre d’une stratégie environnementale ;
  • L’identification et la gestion des risques, des opportunités et des vulnérabilités d’ordre environnemental ;
  • L’offre de services financiers et non financiers durables.

Ces actions reflètent les structures utilisés par le Green Index 3.0 (du groupe d’action GICSF-AG de l’e-mfp) et la dimension 7 des Normes universelles de CERISE+SPTF sur la gestion des performances sociales et environnementales (USSEPM), des outils qui peuvent aider les institutions à mesurer et à suivre leurs performances environnementales dans le temps. Des approches plus détaillées des taxonomies et des cadres utilisés pour la conception de produits, comme celles disponibles auprès du CFI ou du CGAP, peuvent aider les institutions à comprendre comment améliorer leurs produits financiers pour répondre aux besoins de leurs clients.

Avec les bonnes actions et une approche de finance inclusive verte, les IMF peuvent protéger à la fois leurs clients et le secteur dans son ensemble contre les risques climatiques à grande échelle et la détérioration des conditions environnementales locales.

Quel est le niveau de développement de la finance inclusive verte dans la région MENA ?

L’année dernière, nous avons mené une recherche primaire sur l’état de la microfinance durable dans la région MENA et nous avons constaté que le niveau de compréhension et de développement du champ de la finance inclusive verte était très variable. L’étude, soutenue par la Facilité d’assistance technique de SANAD et réalisée par HEDERA Sustainable Solutions, s’est basée sur des entretiens avec les principales parties prenantes du secteur et sur une enquête menée auprès de 42 institutions de microfinance, représentant les principaux acteurs de la microfinance dans la région. Voici quelques conclusions de l’étude :

  • Stratégie : 40 % des institutions ont introduit le concept de protection de l’environnement dans leur stratégie institutionnelle, ont chargé une équipe de la réalisation des objectifs associés et rendent compte de leurs résultats annuels en interne.
  • Gestion des risques climatiques : la plupart des IMF sont conscientes des risques climatiques, mais cherchent à développer des capacités internes pour suivre et gérer ces risques et pour sensibiliser leurs clients à ces questions.
  • Offre de produits : la moitié des institutions interrogées proposent déjà des produits de finance verte, principalement liés aux technologies vertes et aux pratiques agricoles durables. Cependant, elles manquent encore clairement de soutien pour les aider à mieux suivre ces produits et à accéder à des taxonomies standardisées.
  • Nature de l’environnement : si, dans certains pays comme le Yémen, le Maroc et la Tunisie, on constate une prise de conscience de la problématique et des initiatives gouvernementales, dans d’autres domine la perception d’un manque d’orientation claire de la part des régulateurs. Cependant, des recherches plus approfondies nous ont permis de découvrir des initiatives en cours de développement, telles que les programmes des banques centrales visant à soutenir plus activement les institutions locales dans le développement de produits verts en Egypte et en Jordanie.

Il est intéressant de noter que de nombreuses institutions ont adopté des pratiques durables et une approche de finance verte inclusive par nécessité pour leur activité, plutôt que par stratégie de différenciation ou d’innovation. Certaines IMF ont eu recours à des pratiques durables pour faire face à des bouleversements sociopolitiques et aux menaces externes qui compromettaient la continuité des activités.

Par exemple, au Yémen, le développement de produits verts a permis à Al Amal Bank (AMB) de poursuivre ses opérations et d’assurer la continuité des activités de ses clients. La banque nous a expliqué qu’en raison de la pénurie de carburant et de la fluctuation de son prix, un grand nombre d’agriculteurs et de ménages s’étaient tournés vers les prêts permettant de s’équiper en solutions d’énergie solaire. AMB a fourni des services financiers verts sans intérêts aux particuliers et aux PME, pour lesquels les intérêts seront collectés auprès des fournisseurs.

Au Liban, les services financiers et non financiers verts sont également étudiés pour leur capacité à reconstruire la résilience des entreprises ébranlées par la crise économique. Par exemple, le financement de générateurs et de pompes à eau solaires pourrait aider les entreprises à éviter l’hyperinflation des coûts du carburant. Des formations sur les pratiques agricoles durables pourraient permettre aux participants de créer de nouveaux moyens de subsistance.

À l’heure où l’incertitude géopolitique et les risques climatiques vont croissant, ces expériences nous permettent de comprendre comment la durabilité peut renforcer la résilience des entreprises.

Par quoi les IMF peuvent-elles commencer ?

1. Développer une stratégie de durabilité : pour s’assurer que la direction et le personnel de terrain adhèrent à la démarche de durabilité, il est essentiel de commencer par définir des objectifs et une stratégie. Ce processus implique d’allouer des ressources spécifiques, d’améliorer les normes de reporting en interne et en externe, et de s’aligner sur les normes de mise en œuvre et les certifications internationales.

2. Renforcer les capacités du personnel et des clients : l’organisation de sessions de formation et d’événements à visée éducative, ou la diffusion de documentation peuvent contribuer à promouvoir la finance verte et, dans le même temps, à développer la demande pour ces produits.

3. Intégrer la gestion des risques climatiques dans les opérations : les IMF ont besoin du bon système de gestion environnementale et sociale (SGES) pour établir des objectifs clairs et améliorer les performances institutionnelles, notamment les processus de prise de décision, mais aussi la conception et la fourniture de services financiers et non financiers verts. Les processus de digitalisation en cours peuvent être exploités pour intégrer la gestion des risques climatiques et le suivi des performances des prêts verts.

4. Réaliser des études de marché et tester de nouveaux produits : pour établir un modèle d’affaires viable pour les produits financiers et non financiers verts, les IMF doivent d’abord analyser le marché pour comprendre les pratiques actuelles, les besoins et l’accès global aux services de base. Ensuite, grâce à des projets pilotes et des partenariats, les institutions peuvent évaluer la viabilité de leur offre, mieux négocier les conditions et le partage des responsabilités avec leurs partenaires, et développer la demande locale de services verts.

Les investisseurs, les décideurs politiques, les réseaux de microfinance et les prestataires d’assistance technique doivent être proactifs dans la création d’un environnement favorable à la finance verte inclusive et dans le soutien aux IMF.

Recommandations pour les facilitateurs de l’écosystème

Les investisseurs, les décideurs politiques, les réseaux de microfinance et les prestataires d’assistance technique doivent être proactifs dans la création d’un environnement favorable à la finance verte inclusive et dans le soutien aux IMF qui mettent en œuvre les actions décrites ci-dessus. Pour les facilitateurs de l’écosystème, nous recommandons la mise en œuvre des actions clés suivantes dans le cadre d’une approche KAP (« Know-How, Advocacy and Partnerships ») :

Savoir-faire

  1. Soutenir les études de marché afin de produire des données fiables.
  2. Développer des programmes de renforcement des capacités en partenariat avec les réseaux de microfinance locaux et régionaux.
  3. Fournir une assistance technique spécialisée aux IMF.

Promotion

  1. Diffuser des outils de gestion des données numériques pour l’évaluation des risques environnementaux, l’estimation de la demande de produits durables et le suivi de l’impact.
  2. Développer les capacités internes de gestion des risques environnementaux.
  3. Encourager l’échange des enseignements et des exemples de réussite entre les PSF.

Partenariats

  1. Réunir les différentes parties prenantes de l’écosystème.
  2. Définir des taxonomies normalisées utiles à de multiples parties.
  3. Lever des financements ciblés pour le développement de portefeuilles verts.

Un engagement actif

Le secteur de la microfinance dans la région MENA est confronté à de nombreux enjeux. S’engager activement dans la protection de l’environnement, contribuer à la gestion des risques climatiques, renforcer la résilience et encourager une transition durable est essentiel pour l’avenir du secteur et pour les moyens de subsistance des nombreux individus et entreprises qui se sont développés grâce aux services financiers inclusifs.

Pour plus d’informations sur la finance verte inclusive dans la région MENA et les possibilités de partenariat, veuillez contacter Natalia Realpe Carrillo et Alexander Reviakin.

https://www.findevgateway.org/fr/blog/2023/03/finance-inclusive-verte-une-necessite-et-une-opportunite-pour-les-imf-au-moyen-orient

Innovations digitales : trois points clés pour améliorer la résilience des IMF africaines et de leurs clients

Leçons à retenir de la Semaine Africaine de la Microfinance 2021 pour vaincre les défis et les risques associés à la digitalisation de la microfinance

S’il est une évidence qui s’est imposée lors de la pandémie de COVID-19 pour les acteurs de la finance inclusive, c’est la nécessité d’accélérer la digitalisation des canaux de distribution des produits et services, ainsi que l’importance des partenariats. Si cela est simple à énoncer, la diversité des acteurs et de leurs stratégies de digitalisation soulèvent de nombreux défis, de même que les prérequis au niveau des institutions pour assurer le succès de la digitalisation et la maîtrise des risques qui en découlent.

La SAM (Semaine Africaine de la microfinance), qui s’est déroulée en octobre 2021 à Kigali (Rwanda), a été une occasion unique de faire le point sur les leçons apprises et les défis de cette digitalisation comme facteur de résilience pour le secteur de la finance inclusive et ses clients.

Lors de cet événement, j’ai eu le plaisir de modérer la session « les innovations digitales pour la résilience des institutions de la finance inclusive et des clients en Afrique : acteurs, stratégies, collaborations et défis ». En compagnie d’Olivier Mugabonake (directeur général d’ADFinance et président de l’association des Fintech du Rwanda Fintech),  de Jean-Louis Perrier (responsable du programme Africa Cybersecurity Resource Center for Financial Inclusion (ACRC) et co-fondateur de Suricate Solutions), et d’Ivan Ssettimba (Chef du Bureau Régional Afrique de l’Alliance pour l’Inclusion Financière), nous avons échangé autour des défis propres aux institutions, des principaux goulots d’étranglement réglementaires et politiques qui constituent des obstacles à l’adoption de solutions numériques par les segments de la population à faible revenu, ainsi que de la montée des problèmes de fraude et de cybersécurité.

Des riches discussions avec les panélistes et des échanges avec l’audience, je voudrai partager trois éléments clés.

 L’adoption de canaux digitaux par les IMF est vitale

Un consensus s’est dégagé lors de notre panel pour souligner que la digitalisation n’est pas un luxe ou une option pour les IMF, mais plutôt une nécessité vitale face à la concurrence de nouveaux acteurs. Dans le même temps, celles-ci doivent préserver leur rôle et leur objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté des personnes à faible revenu.  De plus, tout en adoptant des outils et canaux numériques pour délivrer leurs produits et services, les IMF doivent continuer à offrir des crédits productifs dans tous les secteurs d’activités, y compris dans l’agriculture. Elles doivent éviter de s’aligner sur l’offre des Fintech et des opérateurs de téléphonie mobile, qui offrent plutôt des crédits de consommation ne pouvant répondre à l’ensemble des besoins de la clientèle.

Cette évolution des IMF vers le digital nécessite des ressources financières pour les investissements dans la technologie, et aussi humaines afin de définir la stratégie, d’identifier et de nouer des partenariats dans une perspective de viabilité à long terme des offres digitales et d’adoption par la clientèle. Le soutien des bailleurs de fonds sera essentiel pour renforcer les ressources et les capacités des IMF afin de mener à bien cette évolution, en particulier pour les institutions de taille réduite qui ne bénéficient pas du soutien d’un groupe international.

 Cette évolution des IMF vers le digital nécessite des ressources financières pour les investissements dans la technologie, et aussi humaines afin de définir la stratégie, d’identifier et de nouer des partenariats dans une perspective de viabilité à long terme des offres digitales et d’adoption par la clientèle.

 Les cadres réglementaire et juridique doivent être adaptés pour faciliter la digitalisation

De nombreux pays ou régions ont introduit des mesures temporaires d’assouplissement des exigences d’identification des clients pendant la pandémie afin de faciliter l’ouverture de comptes, en particulier de mobile money, et ainsi permettre des transactions à distance au moment où les guichets physiques étaient fermés et que la distanciation physique était requise. Cela a été par exemple le cas dans l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) dès avril 2020. Il serait intéressant d’évaluer l’impact de ces mesures et de les adapter à long terme afin de permettre une plus grande adoption des services financiers numériques par les personnes à faible revenu qui, dans de nombreux cas, ne disposent pas de la documentation requise pour ouvrir un compte.

Ce type d’approche basée sur les risques, avec des plafonds de solde et d’opérations bien définis adaptés aux besoins des clients des IMF présentant peu de risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme dans le respect des règles du GAFI (Groupe d’Action Financière – FATF), pourrait aussi être envisagé pour les IMF. De telles dispositions favoriseraient l’inclusion financière des populations les plus vulnérables, qui bénéficieraient ainsi de services financiers adaptés afin de renforcer leur résilience face aux chocs comme celui de cette pandémie.

Un autre aspect souligné lors du panel porte sur la libéralisation de l’accès au canal USSD, utilisé pour l’envoi des SMS, afin de favoriser l’offre de services financiers accessibles sur des téléphones basiques développée par divers acteurs, notamment les Fintech. Cette libéralisation doit également s’accompagner d’une politique de prix abordable qui nécessite souvent un encadrement de la part du régulateur, comme par exemple au Togo où le régulateur des télécommunications a fixé un prix très bas de la session USSD (3 FCFA, soit 0.005 USD).

 La digitalisation doit s’accompagner de la cyber-résilience afin de maîtriser les risques

La pandémie a poussé de nombreuses institutions de finance inclusive à adopter des solutions digitales avec une préparation limitée, notamment sur la cybersécurité. Le nombre d’incidents a augmenté dans le monde, bien qu’on dispose d’informations limitées pour les quantifier avec précision en Afrique. Si les nouveaux services financiers et canaux numériques disponibles ont en effet contribué à la résilience des populations et des institutions, plus de risques ont été pris par les institutions, ce qui a créé plus d’opportunités pour les hackers. Or ces risques peuvent également s’appliquer aux clients. Il apparaît donc impératif que la cyber-résilience soit améliorée de toute urgence.

Les ressources humaines et financières dédiées à la cybersécurité sont souvent limitées. Pour y faire face, il est nécessaire de collaborer au niveau du secteur en partageant informations et bonnes pratiques en matière de cybersécurité, d’autant plus pour les institutions de taille petite et intermédiaire. De plus, face à une cybercriminalité sans frontières, la réponse doit s’organiser au niveau régional, car de nombreux pays ne disposent pas d’un écosystème de cybersécurité solide. C’est ce qu’offre par exemple le Centre africain de ressources sur la cybersécurité pour l’inclusion financière (ACRC – Africa Cybersecurity Resource Center for Financial Inclusion), qui est un consortium public-privé à but non lucratif financé par le Fonds africain pour l’inclusion financière numérique (ADFI) soutenu par la Banque Africaine de Développement (BAD) afin de favoriser la collaboration de l’ensemble du secteur financier africain, y compris les banques centrales, banques, fintech, IMF, et les acteurs de la micro-assurance.

 Face à une cybercriminalité sans frontières, la réponse doit s’organiser au niveau régional, car de nombreux pays ne disposent pas d’un écosystème de cybersécurité solide.

Comme on peut le constater, les défis sont nombreux et nécessitent à la fois des réformes et des ressources. C’est collectivement que toutes les parties prenantes doivent accompagner les institutions de finance inclusive vers la digitalisation, notamment sur des enjeux aussi complexes mais essentiels que la lutte contre la cybercriminalité, pour assurer la résilience de ces institutions et de leurs clients.

https://www.findevgateway.org/fr/blog/2022/04/innovations-digitales-trois-points-cles-pour-ameliorer-la-resilience-des-imf