Newsletter – Juin 2022

Comment les institutions de microfinance peuvent-elles aider leurs clients à renforcer leur résilience climatique ? 

La moitié de la population mondiale vit aujourd’hui dans des zones très vulnérables au changement climatique, et l’impact de ce dérèglement est bien plus lourd dans ces régions que dans les autres. Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le coût humain et économique des inondations, des sécheresses et des tempêtes est 15 fois plus élevé dans les régions très vulnérables que dans les zones les moins vulnérables. Et si la planification de l’adaptation est désormais très répandue, sa mise en œuvre est inégalement répartie et présente des lacunes importantes, notamment pour garantir que les financements parviennent bien à ceux qui en ont le plus besoin. Des études montrent que 10 % seulement des fonds dédiés au climat parviennent au niveau local.

Pourquoi les IMF ?

Conscient de ces défis, Opportunity International pense que les institutions de microfinance pourraient jouer un rôle clé en fournissant aux populations vulnérables des services favorisant la résilience climatique.  Comme le montre le précédent article de cette série, les IMF sont bien placées pour promouvoir les produits et services d’adaptation au changement climatique, étant donné la correspondance géographique étroite entre l’impact climatique et la couverture du secteur de la microfinance dans le monde. En outre, les services financiers sont un premier outil clé pour favoriser la résilience, et beaucoup d’IMF de grande taille sont déjà le principal fournisseur de services financiers et de services connexes, tels que la formation et les services de vulgarisation agricole, pour de nombreuses communautés.

Il ressort de notre expérience de la pandémie de COVID-19 que les IMF peuvent jouer un rôle clé dans le renforcement de la résilience des populations des pays en développement face à des chocs sévères. Depuis le début de la pandémie, les IMF partenaires d’Opportunity en Inde, en Indonésie et au Népal ont formé 15 millions de personnes à la prévention et à la gestion du COVID-19, tandis que nos partenaires de la Small Finance Bank en Inde ont géré plus de 30 000 camps de vaccination, qui ont permis de vacciner plus de 3,8 millions de personnes. Avec une telle portée auprès des communautés locales, les IMF sont bien placées pour jouer un rôle plus important dans la promotion de l’adaptation et de la résilience climatique.

Le rôle des IMF

Que peuvent faire les IMF pour soutenir leurs clients dans le contexte du changement climatique ? Pour le savoir, il faut commencer par comprendre ce dont les clients ont réellement besoin. Une recherche récemment menée au Rwanda avec l’appui d’Opportunity donne de premières indications. Comme l’ont exposé nos partenaires de l’Université Calédonienne de Glasgow et de l’Université du Rwanda dans le premier article de cette série, les résultats de cette recherche suggèrent que les IMF ont la capacité d’apporter une contribution beaucoup plus importante à la résilience :

  • En adaptant les politiques, les consignes opérationnelles et les pratiques de façon à prendre en compte le changement climatique ;
  • En élargissant l’objet des prêts, en particulier dans le secteur agricole, et en proposant des conditions de prêt plus souples ;
  • En élargissant l’accès aux services financiers et en dispensant des formations sur les stratégies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, en particulier sur les technologies et pratiques simples et économiques, par exemple en matière de gestion des ressources en eau ;
  • En explorant de nouvelles sources de financement à partir des fonds d’adaptation au changement climatique afin de soutenir ces changements.

Les mesures que peuvent prendre les IMF pour renforcer la résilience climatique relèvent globalement de deux grandes catégories : les services financiers et les services non financiers.

Les IMF peuvent adapter, étendre et compléter leur offre de services financiers

Nos recherches au Rwanda et les retours de notre réseau d’agents de services aux agriculteurs montrent qu’il existe différents moyens d’adapter les produits financiers existants pour accroître la résilience climatique :

  • Proposer des prêts à plus long terme (trois ans ou plus), afin de permettre l’investissement dans des actifs dont le retour sur investissement ne s’inscrit pas dans le cycle standard des cultures agricoles : par exemple, les systèmes d’irrigation, les équipements de semis et de récolte, le stockage post-récolte, le transport, la plantation d’arbres et la transition vers des cultures nouvelles et plus durables ;
  • Fournir des microcrédits agricoles productifs de faible montant destinés aux groupes d’agriculteurs vulnérables en situation d’exclusion financière, en supprimant les restrictions imposées aux groupes à faible revenu et aux agriculteurs qui ne sont pas membres de coopératives agricoles existantes ;
  • Combiner les produits de prêt et d’assurance ;
  • Réviser certaines conditions applicables aux produits de prêt, tels que le décaissement, le calendrier de remboursement, les intérêts et les pénalités, afin de faciliter les nouveaux produits et de garantir l’efficacité des prêts existants. Par exemple, nos recherches montrent de façon récurrente que la réduction des délais de décaissement des crédits est essentielle pour assurer la réussite des plantations et des récoltes.

Chez Opportunity, nous étudions également l’assurance institutionnelle contre les risques de catastrophes afin de faciliter les prêts d’urgence post-catastrophe. Nos partenaires en Inde s’efforcent de résoudre les contraintes qui pèsent sur l’offre et la demande d’assurance bétail avec le financement et l’assistance technique du fonds d’investissement InsuResilience. Et nous travaillons par le biais de notre réseau d’agents de services aux agriculteurs en Afrique pour élargir l’accès des petits exploitants agricoles aux prêts et aux assurances à faible coût.

Les IMF peuvent fournir des services non financiers

Grâce à leur proximité avec les communautés rurales, les IMF peuvent également fournir des services non financiers destinés à aider les clients à renforcer leur résilience et à s’adapter au changement climatique, par exemple :

  • Informations sur les prévisions météorologiques à court et à long terme ;
  • Mise en relation avec le marché et régulation des prix ;
  • Formation aux connaissances et aux compétences nécessaires pour faire face aux aléas climatiques ou au changement climatique, par ex. conseils d’agronomes sur les techniques ou stratégies agricoles plus durables.

Grâce à notre réseau d’agents de services aux agriculteurs (Farmer Service Agents, FSA) en Afrique, nous diffusons des formations techniques adaptées aux enjeux climatiques sur les techniques de plantation, l’irrigation, les pesticides, la rotation des cultures et le stockage. Les FSA aident les agriculteurs à accéder à des données précises sur les prix du marché, les prévisions météorologiques et les rendements via leur smartphone. Les FSA établissent également des partenariats avec des entreprises agroalimentaires pour faciliter les accords d’achat groupé d’intrants agricoles et les accords de vente avec les acheteurs locaux.

Les IMF ont besoin de soutien

Pour beaucoup de ces stratégies, les IMF auront besoin de nouveaux types de financements, voire de subventions pour les services non financiers. Le capital patient et/ou les financements mixtes seront nécessaires pour allonger la durée des prêts dédiés aux investissements à plus long terme et pour fournir des prêts à un plus grand nombre de groupes exclus et au profil plus risqué.

Toutefois, des financements supplémentaires ne suffiront pas. Ces solutions doivent s’appuyer sur une meilleure compréhension des besoins des clients et des communautés au niveau local. Au-delà de la fourniture de formations et d’intrants agricoles adaptés à l’environnement local, Opportunity International s’engage à concevoir des solutions qui renforcent le pouvoir des acteurs locaux en matière de solutions climatiques. A ce titre et en tant que signataire des Principes d’adaptation locale (Principles for Locally Led Adaptation), nous encourageons les prestataires de services financiers à chercher à mieux comprendre les besoins des clients au niveau local.

Nous encourageons également les investisseurs et les bailleurs de fonds à considérer le positionnement privilégié des IMF pour la prestation de services financiers et non financiers à certains des groupes les plus vulnérables au changement climatique, et à prendre en compte le fait que bon nombre de solutions visant à renforcer la résilience ne sont pas économiquement viables dans le cadre du modèle de microfinance courant. Les bailleurs de fonds doivent fournir des capitaux patients, tout en encourageant le partenariat et une approche adaptée au niveau local.

En ciblant les besoins et les vulnérabilités des clients, et avec l’aide des fonds destinés à l’adaptation climatique, le secteur de l’inclusion financière pourrait jouer un rôle important dans le renforcement de l’adaptation au changement climatique et de la résilience des clients de la microfinance.

source: findevgateway.org

Innovations digitales : trois points clés pour améliorer la résilience des IMF africaines et de leurs clients 

Leçons à retenir de la Semaine Africaine de la Microfinance 2021 pour vaincre les défis et les risques associés à la digitalisation de la microfinance

S’il est une évidence qui s’est imposée lors de la pandémie de COVID-19 pour les acteurs de la finance inclusive, c’est la nécessité d’accélérer la digitalisation des canaux de distribution des produits et services, ainsi que l’importance des partenariats. Si cela est simple à énoncer, la diversité des acteurs et de leurs stratégies de digitalisation soulèvent de nombreux défis, de même que les prérequis au niveau des institutions pour assurer le succès de la digitalisation et la maîtrise des risques qui en découlent.

La SAM (Semaine Africaine de la microfinance), qui s’est déroulée en octobre 2021 à Kigali (Rwanda), a été une occasion unique de faire le point sur les leçons apprises et les défis de cette digitalisation comme facteur de résilience pour le secteur de la finance inclusive et ses clients.

Lors de cet événement, j’ai eu le plaisir de modérer la session « les innovations digitales pour la résilience des institutions de la finance inclusive et des clients en Afrique : acteurs, stratégies, collaborations et défis ». En compagnie d’Olivier Mugabonake (directeur général d’ADFinance et président de l’association des Fintech du Rwanda Fintech),  de Jean-Louis Perrier (responsable du programme Africa Cybersecurity Resource Center for Financial Inclusion (ACRC) et co-fondateur de Suricate Solutions), et d’Ivan Ssettimba (Chef du Bureau Régional Afrique de l’Alliance pour l’Inclusion Financière), nous avons échangé autour des défis propres aux institutions, des principaux goulots d’étranglement réglementaires et politiques qui constituent des obstacles à l’adoption de solutions numériques par les segments de la population à faible revenu, ainsi que de la montée des problèmes de fraude et de cybersécurité.

Des riches discussions avec les panélistes et des échanges avec l’audience, je voudrai partager trois éléments clés.

  1. L’adoption de canaux digitaux par les IMF est vitale

Un consensus s’est dégagé lors de notre panel pour souligner que la digitalisation n’est pas un luxe ou une option pour les IMF, mais plutôt une nécessité vitale face à la concurrence de nouveaux acteurs. Dans le même temps, celles-ci doivent préserver leur rôle et leur objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté des personnes à faible revenu.  De plus, tout en adoptant des outils et canaux numériques pour délivrer leurs produits et services, les IMF doivent continuer à offrir des crédits productifs dans tous les secteurs d’activités, y compris dans l’agriculture. Elles doivent éviter de s’aligner sur l’offre des Fintech et des opérateurs de téléphonie mobile, qui offrent plutôt des crédits de consommation ne pouvant répondre à l’ensemble des besoins de la clientèle.

Cette évolution des IMF vers le digital nécessite des ressources financières pour les investissements dans la technologie, et aussi humaines afin de définir la stratégie, d’identifier et de nouer des partenariats dans une perspective de viabilité à long terme des offres digitales et d’adoption par la clientèle. Le soutien des bailleurs de fonds sera essentiel pour renforcer les ressources et les capacités des IMF afin de mener à bien cette évolution, en particulier pour les institutions de taille réduite qui ne bénéficient pas du soutien d’un groupe international.

Cette évolution des IMF vers le digital nécessite des ressources financières pour les investissements dans la technologie, et aussi humaines afin de définir la stratégie, d’identifier et de nouer des partenariats dans une perspective de viabilité à long terme des offres digitales et d’adoption par la clientèle.

  1. Les cadres réglementaire et juridique doivent être adaptés pour faciliter la digitalisation

De nombreux pays ou régions ont introduit des mesures temporaires d’assouplissement des exigences d’identification des clients pendant la pandémie afin de faciliter l’ouverture de comptes, en particulier de mobile money, et ainsi permettre des transactions à distance au moment où les guichets physiques étaient fermés et que la distanciation physique était requise. Cela a été par exemple le cas dans l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) dès avril 2020. Il serait intéressant d’évaluer l’impact de ces mesures et de les adapter à long terme afin de permettre une plus grande adoption des services financiers numériques par les personnes à faible revenu qui, dans de nombreux cas, ne disposent pas de la documentation requise pour ouvrir un compte.

Ce type d’approche basée sur les risques, avec des plafonds de solde et d’opérations bien définis adaptés aux besoins des clients des IMF présentant peu de risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme dans le respect des règles du GAFI (Groupe d’Action Financière – FATF), pourrait aussi être envisagé pour les IMF. De telles dispositions favoriseraient l’inclusion financière des populations les plus vulnérables, qui bénéficieraient ainsi de services financiers adaptés afin de renforcer leur résilience face aux chocs comme celui de cette pandémie.

Un autre aspect souligné lors du panel porte sur la libéralisation de l’accès au canal USSD, utilisé pour l’envoi des SMS, afin de favoriser l’offre de services financiers accessibles sur des téléphones basiques développée par divers acteurs, notamment les Fintech. Cette libéralisation doit également s’accompagner d’une politique de prix abordable qui nécessite souvent un encadrement de la part du régulateur, comme par exemple au Togo où le régulateur des télécommunications a fixé un prix très bas de la session USSD (3 FCFA, soit 0.005 USD).

  1. La digitalisation doit s’accompagner de la cyber-résilience afin de maîtriser les risques

La pandémie a poussé de nombreuses institutions de finance inclusive à adopter des solutions digitales avec une préparation limitée, notamment sur la cybersécurité. Le nombre d’incidents a augmenté dans le monde, bien qu’on dispose d’informations limitées pour les quantifier avec précision en Afrique. Si les nouveaux services financiers et canaux numériques disponibles ont en effet contribué à la résilience des populations et des institutions, plus de risques ont été pris par les institutions, ce qui a créé plus d’opportunités pour les hackers. Or ces risques peuvent également s’appliquer aux clients. Il apparaît donc impératif que la cyber-résilience soit améliorée de toute urgence.

Les ressources humaines et financières dédiées à la cybersécurité sont souvent limitées. Pour y faire face, il est nécessaire de collaborer au niveau du secteur en partageant informations et bonnes pratiques en matière de cybersécurité, d’autant plus pour les institutions de taille petite et intermédiaire. De plus, face à une cybercriminalité sans frontières, la réponse doit s’organiser au niveau régional, car de nombreux pays ne disposent pas d’un écosystème de cybersécurité solide. C’est ce qu’offre par exemple le Centre africain de ressources sur la cybersécurité pour l’inclusion financière (ACRC – Africa Cybersecurity Resource Center for Financial Inclusion), qui est un consortium public-privé à but non lucratif financé par le Fonds africain pour l’inclusion financière numérique (ADFI) soutenu par la Banque Africaine de Développement (BAD) afin de favoriser la collaboration de l’ensemble du secteur financier africain, y compris les banques centrales, banques, fintech, IMF, et les acteurs de la micro-assurance.

Face à une cybercriminalité sans frontières, la réponse doit s’organiser au niveau régional, car de nombreux pays ne disposent pas d’un écosystème de cybersécurité solide.

Comme on peut le constater, les défis sont nombreux et nécessitent à la fois des réformes et des ressources. C’est collectivement que toutes les parties prenantes doivent accompagner les institutions de finance inclusive vers la digitalisation, notamment sur des enjeux aussi complexes mais essentiels que la lutte contre la cybercriminalité, pour assurer la résilience de ces institutions et de leurs clients.

Expérimentation d’incubateurs pour TPE- PME de Transition Ecologique et Sociale (TES) par le MAIN avec deux IMF membres 

Dans le cadre du projet intitulé « La finance inclusive en Afrique face aux défis de la transition écologique et sociale : enjeux et renforcement des capacités des acteurs africains par une offre de formation innovante et adaptée » cofinancé par l’AFD, la Fondation Terre Solidaire et le réseau MAIN, il est prévu d’expérimenter un modèle d’incubateurs avec les membres du réseau. Cette activité s’inscrit dans le résultat 1 du projet ou les membres améliorent la prise en compte des enjeux liés aux effets du changement climatique et à la promotion d’une Transition Ecologique et Sociale (TES) dans l’offre de produits et services. Le MAIN a ainsi recruté un consultant pour l’accompagner dans la mise en place des incubateurs avec 2 IMF membres afin de développer de nouvelles modalités d’accompagnement à la création de petites et moyennes entreprises souhaitant s’engager vers des activités qui contribuent à la TES : énergies renouvelables, efficacité énergétique, recyclage des déchets, etc.

 

La MUTUELLE ASJD et WAGES ont été retenues par le MAIN dans cette phase pilote de projet innovant impliquant des femmes et jeunes dynamiques ayant l’esprit entrepreneurial, motivés à ériger leurs propres entreprises ou les diversifier avec la thématique de transition écologique et sociale. 

Plusieurs critères ont permis la sélection des dits micro entrepreneurs. Entre autres on peut citer : le genre, la cible, la zone d’intervention, l’Etat d’esprit (Motivés et prêts à relever le défi de l’entrepreneuriat, ayant un goût d’esprit entrepreneurial, prêts à suivre de la formation pour le parfaire), le Financement, la Capacité de l’entrepreneur. 

A l’issue de l’évaluation des 10 MPME, 4 MPME, à raison de deux par institutions sont qualifiées pour la suite du processus. Elles sont spécialisées dans les domaines ci-après :

 

  • Transformation d’ananas biologique en jus et fruits séchés
  • Transformation et Vente de produits agricoles
  • Transformation de déchets plastiques
  • Vente et installation d’équipements solaires

Pour mener à bien ce projet, le MAIN se chargera de 

  • Appuyer les IMF dans le cadre d’échange et de conseils pour le bon suivi du projet auprès des entreprises
  • Appuyer les IMF en dispensant directement la formation des bénéficiaires mais en présence de(s) personne(s) ressource(s) de l’IMF sur les thématiques nécessaires pour la bonne marche du projet afin que ce(s) personne(s) ressource(s) puissent faire le bon suivi post-formation ;
  • Accompagner et suivre les entreprises et les soutenir avec des conseils, en collaboration avec l’IMF, suivant le plan d’Assistance technique

Suite à un diagnostic participatif fait sur les MPME, les thématiques suivants sur lesquelles l’AT portera ont été retenues et sont :

  • Montage d’un Business Plan
  • Comptabilité analytique d’exploitation
  • Marketing Digital et TES

En plus des thématiques classiques qui leur conviennent, ils doivent monter ou diversifier leurs entreprises dans la thématique innovante « Transition Ecologique et sociale »  

Prévu pour une durée de 18 mois, la phase pilote du projet prendra fin le 31 décembre 2022. 

A l’issue de cette phase pilote, le MAIN devra pouvoir acquérir l’expertise de mise en place d’incubateur/accélérateur, disposer de modules d’appui et de formations testés pour l’appui des micros et petites entreprises et capitaliser l’expérience acquise pour pouvoir la dupliquer dans d’autres pays où le MAIN intervient. La capitalisation de l’expérience permettra de mettre en évidence les leçons apprises ainsi que les difficultés rencontrées au cours de cette phase expérimentale de l’incubateur.  

Pour les IMF, c’est l’occasion d’acquérir des connaissances et aptitudes dans la conception, la création et le financement des produits et services à caractère écologique. 

Pour formaliser le processus, quatre conventions tripartites MAIN-IMF-MPME ont été signées le 1er juin 2022 dans les locaux du MAIN en présence des Directeurs Généraux des IMF et des Responsables des quatre entreprises partenaires au projet.