Auteur/autrice : mainadmin

Newsletter – Mai 2021

ÉCONOMIES ET RESILIENCE CLIMATIQUE

Un examen des réussites et des défis de la programmation actuelle

Les programmes de développement visent de plus en plus à soutenir les populations déjà touchées par les impacts du changement climatique par le biais d’une variété d’interventions visant à renforcer la résilience climatique. Les programmes axés sur le financement inclusif conçoivent également des interventions pour atteindre les résultats en matière de développement, et au sein de ces programmes, il y a des discussions considérables sur la façon dont les économies peuvent contribuer à la résilience de façon plus générale.

Cet examen des connaissances donne un aperçu de l’ensemble de la littérature actuelle et donne des exemples illustrant des programmes et des activités conçus pour accroître la résilience climatique grâce à l’utilisation de composantes d’épargne. L’examen met particulièrement l’accent sur les réussites et les défis liés au renforcement de la résilience climatique, dans trois dimensions : la préparation aux catastrophes, l’intervention et l’adaptation au changement climatique.

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CATALYSER L’UTILISATION DU COMPTE BANCAIRE DES FEMMES PAR LE BIAIS DE COVID-19 RELIEF

Leçons tirées de l’Inde sur l’exploitation des transferts gouvernementaux pour stimuler l’inclusion financière des femmes

En mars 2020, alors que la pandémie covid-19 se propageait dans le monde entier, le gouvernement indien a entrepris l’une de ses plus importantes initiatives de secours à ce jour. D’avril à juin 2020, les clientes du programme d’inclusion financière du gouvernement, Pradhan Mantri Jan Dhan Yojana (PMJDY), ont reçu un transfert en espèces de 500 INR (~ 6,85 $) par mois. L’initiative visait à atténuer les pertes potentielles de revenus dues à la pandémie et à renforcer la sécurité financière globale des femmes et de leurs ménages.

Les transferts gouvernementaux directs aux femmes bénéficiaires peuvent contribuer de manière significative à l’inclusion financière des femmes en augmentant l’accès et l’utilisation des services financiers. Pour voir si cela se produisait en Inde, Women’s World Banking s’est associée à une banque du secteur public de premier plan en Inde pour évaluer l’effet des paiements d’allégement COVID-19 sur l’activité du compte d’environ 318 000 clientes pendant le confinement. Dans ce blog, nous réfléchissons aux principales conclusions de notre étude et proposons des solutions qui pourraient aider à renforcer la résilience financière des clientes au milieu d’une pandémie mondiale.

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LA MICROFINANCE EN AFRIQUE DE L’EST – SYSTÈMES POUR LES FEMMES DANS LE SECTEUR DU CAFÉ

Le secteur du café a le potentiel de contribuer fortement à la lutte contre la pauvreté en Afrique de l’Est, mais le développement du secteur est entravé par un manque d’épargne et de crédit. En outre, l’accès des femmes aux services financiers est encore plus restreinte que celle des hommes, et la plupart des femmes dans les zones rurales continuent à mettre leur argent dans des cachettes secrètes, et d’emprunter de l’argent chez les commerçants, les grossistes d’intrants agricoles ou agro-vétérinaires. La microfinance en Afrique de l’Est – Systèmes pour les femmes dans le secteur du café a pour but de donner un aperçu du paysage de l’épargne et de crédit en ce qui concerne les femmes engagées dans la production et la transformation du café, notamment en Ouganda et au Kenya. Il explique les raisons de la couverture limitée de la microfinance pour les femmes actives dans le secteur, et offre des suggestions pour l’augmenter. Il offre également un aperçu simple de qui-est-qui dans la microfinance en Afrique de l’Est, avec les services destinés aux femmes et le secteur du café.

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Le MAIN va devenir le Réseau champion de la transparence en 2021

Fruit de la fusion MAIN-AMT survenue lors de  la Semaine Africaine de Microfinance 2017, le « Projet de promotion et de développement de la transparence dans le secteur de la microfinance en Afrique » suit son cours. La transparence est une valeur essentielle qui a encore du chemin à parcourir dans le secteur de la microfinance africaine. Pour gagner la confiance des investisseurs, des clients et financer le développement de leurs activités, les institutions de microfinance (IMF) doivent mettre en place des politiques de transparence détaillant leurs performances financières, sociales et les informations fournies aux clients.

Après deux Formations de Formateurs (FdF)  en transparence en 2019, des coachings personnalisés en éducation financière, des formations sur l’analyse des performances financières et sociales, l’année 2020 a été celle du début de la mise en pratique des actions de la transparence dans les IMF africaines. Aussi en 2020, le Pacte de Transparence a été proposé et signé par les institutions membres désireuses de s’engager envers plus de transparence dans leurs pratiques, avec à la clé la collecte, l’analyse et la publication de leurs données financières et sociales sur ATLAS. Fin 2020, le MAIN a organisé en ligne un atelier de capitalisation du projet Transparence pour présenter les activités menées et les résultats atteints et partager les principaux enseignements avec la soixantaine  de membres qui ont participé à l’atelier.

Quarante-cinq (45) institutions, soit 47% des institutions de microfinance membres, ont signé le Pacte de Transparence dont quarante (40) institutions francophones et cinq (5) anglophones. Le Pacte propose deux options de publication des données financières et sociales, une nominative (option 1) et une autre anonyme (option 2). Trente (30) institutions, dont vingt-huit (28) francophones et deux (2) anglophones, ont choisi l’option 1 et quinze (15) institutions, dont douze (12) francophones et trois (3) anglophones, ont choisi l’option 2 ; soit 67% des signataires du Pacte ont choisi de publier leurs données de façon nominative et 33% ont choisi de rester anonymes.

Sur les quarante-cinq (45) institutions signataires du Pacte de Transparence, vingt et sept vingt-sept (27) ont transmis leurs Factsheets de l’année 2019 au MAIN, soit 60% des institutions signataires du Pacte. Sur ces vingt-sept (27), on compte vingt (20) institutions dont dix-huit (18) francophones et deux (2) anglophones pour l’option 1. Les sept (7) institutions qui ont opté pour l’option 2 sont exclusivement francophones. Cet effort que vous avez fait a été très fortement apprécié comme il se doit par la direction exécutive du MAIN.

Les MAIN Transparency Awards ont été créés pour récompenser les institutions qui respectent les bonnes pratiques de transparence. Lors de l’atelier de capitalisation, le MAIN a procédé à la remise des Awards pour les vingt et une (21) institutions ayant tenu leurs engagements et partagé leurs données sociales et financières. Trois (3) de ces dernières ont reçu la récompense « Gold » consistant en un clip vidéo mettant en valeur leurs efforts en matière de transparence. Treize (13) autres ont reçu la récompense « Bronze » et cinq (5) la récompense « Silver ».

C’est le lieu d’exhorter les membres du réseau signataires de la charte de transparence à partager leur Factsheet de l’année dernière (2020) avec le MAIN au cours de cette année 2021, et d’inviter les autres membres du réseau, toute catégorie confondue, à s’inscrire dans cette dynamique. Le MAIN veut devenir un centre de compétence en matière de transparence qui informe sur les standards internationaux et diffuse les bonnes pratiques.

Cela passe par une mobilisation de tous les membres du réseau car votre adhésion à la transparence sera une victoire pour le secteur et pour les acteurs de la microfinance en Afrique. N’hésitez pas à consulter notre page dédiée https://www.mainnetwork.org/programme-transparence/ et nous contacter pour connaitre les prochaines actions en transparence.

Bienvenue sur le site de MAIN

MAIN (Microfinance African Institutions Network) est une association internationale à but non lucratif créée en 1995 par l’initiative de plusieurs institutions possédant une longue expérience dans la microfinance et /ou dans la promotion des micro entreprises en Afrique.

Au 31 décembre 2022, MAIN a organisé 12 conférences internationales, 40 sessions de programmes universitaires,  82 sessions de formations thématiques, 14 visites d’échange. Au total 4002 praticiens de microfinance ont été formés par le MAIN. De plus, 10 publications ont été produites par le MAIN.