Auteur/autrice : mainadmin

Newsletter – Mai 2025

CELEBRATION DES 30 ANS DU RESEAU MAIN : TROIS DECENNIES AU SERVICE DE LA FINANCE INCLUSIVE EN AFRIQUE

Le 16 mai 2025, Cotonou, capitale économique du Bénin, a accueilli la cérémonie officielle de lancement des célébrations du 30e anniversaire du Réseau Africain des Institutions de Microfinance (MAIN). Cet événement majeur à l’échelle du continent constitue une étape déterminante dans l’histoire d’un réseau engagé depuis trente ans en faveur d’une finance inclusive au service du développement économique et social en Afrique.

Créé en 1995 à Abidjan, le MAIN est une association à but non lucratif qui fédère aujourd’hui 141 membres dans 28 pays. Ces membres, issus de la diversité des acteurs de la microfinance (institutions, coopératives, ONG, banques, centres de recherche…), desservent ensemble plus de 16 millions de bénéficiaires. En 30 ans, le réseau s’est affirmé comme une plateforme essentielle de formation, de coopération et d’innovation pour renforcer les capacités techniques et institutionnelles du secteur.

La cérémonie d’ouverture s’est tenue sous le haut patronage de Mme Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance du Bénin. Dans son discours, elle a exprimé la fierté de son pays d’accueillir une telle célébration, mettant en exergue les progrès réalisés au Bénin et les réformes structurelles dans la régulation du secteur. Elle a souligné l’importance d’un réseau comme le MAIN pour accompagner les États dans la consolidation de leurs politiques d’inclusion financière.

Dans le mot de bienvenue délivré sur la Présidente de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés du Bénin (APSFD-Bénin), Mme Valentine Huguette ADOUKONOU, elle a salué la présence des participants venus de divers horizons, tout en soulignant les enjeux majeurs auxquels fait face le secteur notamment les risques climatiques, la précarité et l’insécurité. Elle a également formulé le vœu que le Semaine Nationale de la Microfinance soit un espace d’échanges fructueux, d’engagement concret et de mobilisation collective au service du développement de notre secteur et du bien-être de nos populations.

Pour M. Yombo ODANOU, Président du Conseil d’Administration du MAIN, l’acceptation par les hautes autorités béninoises d’offrir leur hospitalité pour accueillir cette cérémonie de lancement des 30 ans du MAIN sur la terre d’un pays pionnier, porteur d’innovation et de résilience dans le secteur de la microfinance, confère à notre commémoration un éclat particulier. Il s’agit là d’une reconnaissance du chemin parcouru, mais aussi d’un appel renouvelé à bâtir ensemble les fondations d’un avenir où la microfinance sera toujours plus porteuse d’impact, d’équité et de dignité humaine.

Aux côtés de Madame la ministre, plusieurs délégations internationales étaient présentes. On peut citer des représentants du Togo, du Maroc, du Kenya, du Burundi, de l’Ouganda. Il y a également lieu de noter la forme mobilisation des membres du MAIN du Bénin ainsi que des partenaires techniques et financier du secteur qui ont fait le déplacement pour soutenir l’évènement. Cette mobilisation témoigne de la reconnaissance du rôle du MAIN dans la structuration du secteur de la microfinance à l’échelle continentale.

Cette cérémonie de lancement des 30 ans du MAIN a également été l’occasion pour le Directeur Exécutif du MAIN, M. Mohamed ATTANDA de faire une présentation détaillée du réseau (mission, activités, résultats obtenus, défis & perspectives, les partenaires, etc.). Aujourd’hui le MAIN capitalise à son actif l’organisation de 13 conférences internationales, 47 sessions de programmes universitaires, 91 formations thématiques, 19 visites d’échange entre praticiens, et 11 publications scientifiques au service de la professionnalisation du secteur. À travers ces activités, plus de 4 200 praticiens ont été formés, contribuant à renforcer la résilience et la performance des institutions membres.

Cette célébration a aussi permis de jeter les bases des perspectives futures. Le réseau ambitionne de renforcer ses programmes de formation hybrides, disposer des parcours de formations sur des thématiques bien spécifiques d’élargir ses partenariats Sud-Sud. Il s’engage également à accompagner les institutions rurales dans des zones en crise, afin de garantir un accès durable à des services financiers adaptés.

Par ailleurs, la célébration des 30 ans du MAIN s’inscrit dans la dynamique de la Semaine Nationale de la Microfinance, prévue du 22 au 26 septembre 2025 à Cotonou. Ce rendez-vous stratégique sera l’occasion de rassembler les parties prenantes pour débattre des transformations du secteur et co-construire des solutions face aux défis actuels : l’accès à l’énergie, le développement des produits verts, l’agriculture intelligente face au climat, les enjeux sécuritaires liés au climat, etc. 

Pour revivre les moments forts de cette célébration, vous pouvez visionner un extrait de la vidéo officielle de l’événement : https://www.youtube.com/watch?v=VC-wYbsDywc

 

Crédit Immobilier Vert en Afrique : Une Opportunité Doublement Bénéfique pour les IMF et Leurs Clients

En Afrique, la pression démographique et l’urbanisation accélérée transforment profondément les dynamiques urbaines. Le continent devra accueillir près de 2,4 milliards d’habitants d’ici 2050[1], un défi colossal en matière d’habitat, d’infrastructures et de durabilité. Pourtant, cette croissance s’accompagne trop souvent de constructions précaires, énergivores, mal planifiées et peu respectueuses de l’environnement. Face à cette situation, le secteur du logement représente non seulement un défi, mais aussi une formidable opportunité pour réinventer les modèles de financement et de construction. C’est ici que les institutions de microfinance (IMF) peuvent jouer un rôle décisif, en intégrant dans leurs offres un outil encore sous-exploité mais au potentiel stratégique immense : le crédit immobilier vert.

Le crédit immobilier vert, ou prêt immobilier écologique, désigne un financement destiné à soutenir des projets immobiliers intégrant des critères environnementaux clairs, qu’il s’agisse de nouvelles constructions durables, de rénovations énergétiques ou de l’intégration d’équipements à énergie renouvelable[2]. Ce type de crédit répond à un double impératif : améliorer l’accès à un logement décent et résilient pour les populations, tout en contribuant activement à la transition écologique du continent.

Pour les IMF africaines, l’enjeu est considérable. Proposer des crédits immobiliers verts constitue une véritable opportunité de diversification de leur portefeuille de produits, leur permettant de cibler une clientèle nouvelle : jeunes urbains, femmes chefs de ménage, familles soucieuses de leur santé et de leurs dépenses énergétiques. En intégrant des critères écologiques dans leurs offres de crédit, les IMF peuvent attirer ces profils de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux. Au-delà de l’élargissement de la base clientèle, cette approche permet également de renforcer la fidélisation en accompagnant les ménages dans des projets à forte valeur ajoutée, à la fois économique, sociale et environnementale.

Sur le plan stratégique, les IMF qui s’engagent dans cette voie bénéficierons aussi d’une meilleure image de marque. En se positionnant comme des acteurs de la finance durable, elles gagneront en visibilité et en attractivité auprès des bailleurs internationaux, des investisseurs à impact, et des partenaires publics ou privés engagés dans la lutte contre le changement climatique. Dans un contexte mondial où les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) prennent une importance croissante, les institutions qui alignent leur action avec ces valeurs s’ouvrent l’accès à de nouvelles sources de financement, comme les obligations vertes, les fonds climatiques ou encore les lignes de crédit spécialisées telles que celles proposées par le Fonds Vert pour le Climat ou l’Agence Française de Développement[3].

L’impact environnemental de ces crédits est également loin d’être négligeable. En finançant la construction de bâtiments écologiques (utilisant des matériaux locaux comme la terre stabilisée, des techniques bioclimatiques, des équipements solaires), ou la rénovation énergétique des logements existants, les IMF réduisent indirectement les émissions de gaz à effet de serre (GES). En effet, le secteur du bâtiment est responsable de près de 37 % des émissions mondiales de CO[4]. En Afrique, où 60% des logements urbains sont encore informels[5], l’impact potentiel est immense. Des initiatives comme Kubik en Éthiopie montrent qu’il est possible de combiner construction durable et coût abordable, tout en créant des filières d’emploi vert local.

Mais comment les IMF peuvent-elles concrètement intégrer le crédit immobilier vert dans leur stratégie ? Cela suppose tout d’abord le développement de produits financiers adaptés, avec des durées de remboursement plus longues, des taux d’intérêt bonifiés ou encore des mécanismes de micro-assurance climatique. Il est également essentiel de former le personnel aux critères écologiques, et d’élaborer des outils de conseil simples à destination des clients, pour les accompagner dans la planification et l’optimisation de leurs projets.

La création de partenariats stratégiques est un autre levier incontournable. En collaborant avec des experts en construction durable, des ONG spécialisées ou des fournisseurs de technologies vertes, les IMF peuvent non seulement accéder à une expertise technique précieuse, mais aussi faciliter l’accès de leurs clients aux solutions les plus adaptées et les plus rentables.

Certes, des défis existent : coûts initiaux plus élevés, méconnaissance des technologies vertes, absence de normes claires. Mais ils ne sont pas insurmontables. Les États peuvent jouer un rôle catalyseur, en créant des mécanismes d’incitation (subventions, défiscalisation, garantie de prêts verts), tandis que les IMF, grâce à leur proximité avec les communautés, peuvent sensibiliser, former et bâtir des écosystèmes territoriaux résilients. En cela, elles ne font pas qu’offrir un crédit : elles accompagnent un véritable changement de paradigme dans l’habitat africain.

En conclusion, le crédit immobilier vert n’est ni une utopie, ni un luxe. Il s’agit d’un levier pragmatique, stratégique et profondément éthique. Les IMF africaines, en l’adoptant, ont l’opportunité unique de concilier inclusion financière, justice sociale et transition écologique. Elles peuvent devenir des pionnières d’un modèle de développement plus durable, plus résilient, et mieux adapté aux enjeux du XXIe siècle. 

Le moment est venu de passer à l’action – pour les communautés, pour la planète, et pour l’avenir de la finance inclusive en Afrique.

Développer des crédits verts : Une opportunité pour les IMF africaines

Face aux défis croissants liés à la pauvreté, à l’accès limité aux services essentiels et aux effets du changement climatique, les institutions de microfinance (IMF) sont appelées à innover. L’expérience menée par ADA et REDCAMIF en Amérique centrale entre 2018 et 2021 démontre qu’il est possible de développer des produits financiers verts qui répondent à ces enjeux de manière concrète et inclusive.

Ce programme, mis en œuvre avec l’appui de 18 IMF réparties entre le Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua, Panama, Costa Rica et la République dominicaine, a permis de créer une offre de crédits verts à destination des populations à faibles revenus. Son objectif : améliorer leur qualité de vie, tout en soutenant la transition écologique des territoires.

Plus de 2 400 clients ont ainsi bénéficié de ces crédits verts, dans des domaines allant de l’accès à l’énergie solaire à l’assainissement, en passant par l’agriculture durable, l’écotourisme ou encore l’habitat écologique.

Des produits verts aux multiples visages

Au total, six grandes catégories de crédits verts ont été développées par les IMF accompagnées :

  • Crédit pour l’accès à l’énergie solaire : installation de panneaux solaires pour produire de l’électricité ou de l’eau chaude ;
  • Crédit pour l’eau et l’assainissement (WASH) : raccordement au réseau, construction de sanitaires, installation de systèmes de collecte d’eau de pluie ou de traitement des déchets organiques ;
  • Crédit pour l’habitat vert : rénovation énergétique des logements pour plus de confort et moins de dépenses ;
  • Crédit pour l’agriculture et l’élevage durables : amélioration des pratiques agricoles pour faire face au changement climatique (gestion de l’eau, reproduction, gestion des déchets) ;
  • Crédit pour l’élevage familial durable : soutien aux petits éleveurs via des techniques sylvopastorales respectueuses de l’environnement ;
  • Crédit pour l’écotourisme : construction ou rénovation d’infrastructures touristiques durables dans des zones à fort potentiel local.

Une approche centrée sur le client : facteur clé de succès

Le succès de ce programme repose aussi sur la méthodologie utilisée : le “Customer Centricity”, ou Client au Centre. Cette approche place les besoins et les contraintes des bénéficiaires au cœur du processus de conception des produits. Elle intègre également les retours des employés, partenaires, fournisseurs et communautés, afin d’élaborer des produits réellement adaptés au terrain et à fort impact social.

Cette démarche participative, inclusive et orientée résultats est essentielle pour assurer une adoption massive et durable des produits verts, notamment auprès des populations vulnérables.

Lire l’article : ADA

Et en Afrique ? Un marché vert en devenir

Alors que l’Afrique fait face à des défis environnementaux majeurs – désertification, stress hydrique, insécurité alimentaire, urbanisation rapide – le développement de produits financiers verts représente une opportunité stratégique pour les IMF du continent.

Pourtant, selon des estimations récentes, seules 10 à 15 % des IMF africaines proposent actuellement des produits spécifiquement verts[6]. Ce taux reste encore faible, bien que le marché connaisse une évolution encourageante.

MAIN, aux côtés des IMF africaines pour faire émerger la finance verte

Le réseau MAIN est convaincu que les IMF africaines peuvent jouer un rôle central dans la transition écologique inclusive. Elles sont au plus proche des communautés, comprennent leurs réalités, et ont la capacité d’innover en lien direct avec leurs besoins.

MAIN se tient prêt à accompagner les institutions membres désireuses de se lancer ou de renforcer leur stratégie en matière de finance verte. Cela inclut :

  • Le renforcement des capacités des équipes techniques et opérationnelles,
  • l’appui à la conception de produits verts adaptés aux réalités locales,
  • le partage d’expériences réussies comme celle d’Amérique centrale,
  • et la mise en relation avec des partenaires techniques ou financiers engagés sur les questions climatiques et sociales.

Un appel à l’action pour les IMF Africaines

L’expérience d’Amérique centrale prouve que les crédits verts sont bien plus qu’un simple produit financier : ce sont des outils puissants pour réduire la pauvreté, renforcer la résilience des populations, et favoriser un développement harmonieux des territoires.

Dans un contexte africain marqué par une forte vulnérabilité environnementale mais aussi par une énergie entrepreneuriale indéniable, il est temps de saisir cette opportunité.

Des femmes réfugiées au Congo font germer le changement grâce aux transferts monétaires

Dans un monde traversé par des crises humanitaires de plus en plus nombreuses, l’histoire de femmes réfugiées installées à Igné, dans le sud de la République du Congo, apporte une lueur d’espoir. Selon un article puplié par la Bonque Mondiale, ces femmes, venues du Rwanda après avoir fui les violences, ont connu l’exil, la perte de leurs repères et la précarité. Pourtant, leur parcours a basculé grâce au programme Lisungi, un projet de protection sociale lancé en 2014 par le gouvernement congolais avec l’appui de la Banque mondiale. Ce programme repose sur une combinaison d’interventions complémentaires qui vont bien au-delà de la simple assistance : des transferts monétaires conditionnels liés à la scolarisation des enfants et à la santé, des formations professionnelles, ainsi que des subventions destinées à encourager la création de petites entreprises.

Pour des femmes comme Claudine Moukabagwiza, réfugiée rwandaise et aujourd’hui présidente d’une coopérative agricole, ce programme a représenté bien plus qu’une aide ponctuelle. Il a marqué un tournant dans sa vie et celle des 24 femmes qui travaillent à ses côtés. À leur arrivée, elles ne possédaient rien. Aujourd’hui, elles cultivent la terre, épargnent, achètent des parcelles et envisagent de développer leur production. Leur association, baptisée symboliquement « La richesse se trouve sous le sol », illustre cette capacité à transformer des difficultés extrêmes en opportunités durables. Ce changement a été rendu possible par l’accompagnement technique et humain du programme Lisungi, qui a également introduit l’usage de paiements numériques via mobile pour garantir sécurité, efficacité et transparence.

Depuis sa création, Lisungi a soutenu plus de 170 000 personnes à travers le pays. Il ne s’agit pas seulement d’un projet social, mais d’un modèle de transformation économique à l’échelle communautaire, un modèle dont la pertinence devient encore plus évidente lorsque l’on regarde vers l’est de la République démocratique du Congo, en proie à des conflits prolongés. Dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, des centaines de milliers de personnes continuent de fuir les violences. Les femmes, très souvent en première ligne, endossent la responsabilité de faire survivre leur famille dans des conditions particulièrement difficiles. Face à cette situation, l’expérience du programme Lisungi offre des pistes concrètes d’adaptation.

Lire l’article : La Banque Mondiale

Une inspiration concrète pour l’Est de la RDC

Transposer une telle initiative dans les contextes fragiles de l’est de la RDC pourrait ouvrir la voie à une réponse plus durable que l’aide humanitaire classique. En misant sur l’autonomisation des déplacés, en particulier des femmes, une telle approche permettrait non seulement de renforcer leur dignité, mais aussi de favoriser leur intégration dans les dynamiques économiques locales. Cela pourrait également jouer un rôle majeur dans la consolidation de la cohésion sociale entre réfugiés et communautés hôtes, à travers des dispositifs transparents, participatifs et équitables. Les besoins spécifiques des femmes réfugiées – accès au foncier, à l’épargne, à la scolarité des enfants – pourraient être adressés de manière ciblée et structurée.

Dans un contexte de crise prolongée où l’aide d’urgence reste indispensable mais insuffisante, un programme hybride comme Lisungi, qui conjugue actions humanitaires et développement, permet d’envisager des solutions durables et inclusives. Pour donner à ce type d’initiative la portée qu’elle mérite, le rôle des institutions financières est déterminant. La Banque mondiale a montré, avec Lisungi, qu’un partenariat stratégique et bien orienté peut permettre de mettre en œuvre des politiques publiques novatrices et de les ancrer durablement dans les dispositifs institutionnels.

Les banques locales et régionales, de leur côté, peuvent jouer un rôle essentiel dans la sécurisation des paiements, dans la diffusion de services financiers accessibles et dans le développement de solutions numériques inclusives. Quant aux institutions de microfinance, elles disposent d’un levier considérable pour promouvoir l’inclusion économique des femmes, en leur ouvrant l’accès au crédit, à l’épargne, à l’assurance et à des formations adaptées à la gestion de petites activités génératrices de revenus.

Investir dans les femmes réfugiées, c’est investir dans la résilience des territoires. C’est reconnaître leur potentiel économique, social et communautaire, trop souvent ignoré ou sous-estimé. L’expérience de Lisungi démontre qu’un autre chemin est possible, même dans les contextes les plus fragiles. Elle rappelle avec force que, lorsqu’elles sont soutenues de manière juste et cohérente, les femmes réfugiées ne sont pas des victimes passives mais de véritables actrices de changement, capables de redonner vie à des territoires meurtris.

Alors que l’Est de la RDC traverse une période critique, il devient urgent de s’inspirer de cette réussite pour déployer des réponses à la hauteur des besoins. Qu’il s’agisse de financements publics, de dons internationaux ou d’investissements responsables, toutes les parties prenantes – institutions financières, gouvernements, ONG – ont un rôle à jouer pour que personne ne soit laissé pour compte, et pour que des femmes comme Claudine puissent continuer à faire germer le changement.

Événements à venir :

  • Formation sur les produits verts, Juillet 2025, Lomé-Togo
  • Formation sur la gestion et l’évaluation des vulnérabilités, Juillet 2025 Kigali- Rwanda
  • Formation sur les facettes de la TES et le genre, Août 2025 Lomé- Togo 
  • Formation sur le leadership féminin, Août 2025 Lomé- Togo 

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FORMATION SUR LES PRODUITS ET LES SERVICES NON FINANCIERS VERTS

Télécharger ici la fiche d’inscription

Comment inscrire un participant ?

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme avant le 05 Juin 2025. seront acceptées.

  1. Télécharger la fiche d’inscription à remplir.
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp  https://webapp.mainnetwork.org/  
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation « PRODUITS VERTS dans la liste des Evènements à venir et cliquez sur s’inscrire
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet PRODUITS VERTS vous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)

Besoin d’information ou d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (WhatsApp uniquement) / main@mainnetwork.org 


ANNONCE DE LA FORMATION

FORMATION SUR LES PRODUITS ET LES SERVICES NON FINANCIERS VERTS 

Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités, le réseau MAIN organise à Lomé au Togo une formation sur "les produits et les services non financiers verts”.

Les Institutions de Microfinance (IMF) jouent un rôle crucial dans le développement économique et social des populations à faible revenu, notamment en milieu rural. Cependant, dans le contexte actuel de crise climatique et de transition écologique, elles sont confrontées à des défis spécifiques pour intégrer les services et produits financiers verts dans leur modèle économique tout en restant viables financièrement. Ces services et produits verts, qui incluent des crédits pour des projets écologiques et des initiatives durables, peuvent constituer un levier pour la durabilité et la résilience des IMF. Cependant, leur mise en œuvre rencontre des obstacles majeurs.

Les services et produits financiers verts ont un rôle très important à jouer dans la transition vers une économie durable et résiliente face aux défis environnementaux, notamment le changement climatique. De ce fait, les Institutions de Microfinance (IMF), qui ont un rôle central dans le financement des populations à faibles revenus, peuvent tirer parti de ces produits pour promouvoir des initiatives écologiques tout en favorisant leur croissance et en soutenant le développement des communautés locales. Les IMF, en intégrant des produits verts, participent à la réduction des impacts environnementaux (déforestation, pollution, émissions de CO2).

Elles soutiennent la transition écologique dans les communautés à faibles revenus, en finançant des technologies propres : panneaux solaires, foyers améliorés, systèmes d'irrigation goutte-à-goutte, etc.

Ces services et produits offrent aux institutions de microfinance une opportunité unique de concilier performance économique, responsabilité sociale et durabilité environnementale. En développant des solutions financières adaptées aux besoins des communautés rurales et vulnérables, les IMF non seulement renforcent leur compétitivité sur le marché, mais elles participent activement à la transition vers une économie verte. En intégrant des produits financiers verts dans leur portefeuille, les IMF deviennent des acteurs essentiels dans la promotion du développement durable et de la résilience des communautés face aux défis environnementaux. Les produits verts visent trois avantages à savoir : réduire la vulnérabilité des clients, protéger les écosystèmes, augmenter les revenus des clients. Tout cela dans le cadre d’une stratégie institutionnelle concrète et de la volonté de responsabiliser les clients et de réaliser la mission sociale et financière de leur institution. 

Bien que les produits et services financiers verts offrent aux Institutions de Microfinance (IMF) une formidable opportunité de répondre aux enjeux du développement durable, leur adoption à grande échelle est freinée par des problèmes structurels, notamment l’accès limité au financement, le manque de compétences techniques, les risques environnementaux mal évalués, et les obstacles liés à l'infrastructure et à la réglementation. Afin de surmonter ces défis, il est essentiel que les IMF :

  • Renforcent leurs capacités internes par la formation continue de leurs cadres et dirigeants.
  • Mettent en place des partenariats stratégiques avec des bailleurs de fonds, des ONG et des acteurs publics pour obtenir un soutien financier et technique.
  • Adhèrent à des politiques publiques favorables aux projets verts et promeuvent des incentives pour les projets écologiques dans les zones rurales.
  • Mènent des campagnes de sensibilisation pour éduquer les clients sur les avantages économiques et environnementaux des produits financiers verts.

C’est pour répondre à ses différents besoins des acteurs de l’inclusion financière que le MAIN a décidé d’organiser cette formation afin de mieux outiller ses membres sur cette thématique nouvelle dans notre secteur.

Objectifs de la formation :

Cette formation vise à fournir aux cadres et dirigeants des institutions de microfinance (IMF) une compréhension approfondie des services et produits et services financiers et non financiers verts, en leur permettant d’adopter des pratiques financières écologiques dans leurs opérations. Elle les aidera à intégrer les principes du développement durable dans leurs offres de services, à promouvoir des solutions financières pour des projets écologiques, et à répondre à la demande croissante de financement vert, tout en améliorant la rentabilité et la durabilité des IMF. 

Résultats attendus :

Les résultats attendus de cette formation ont pour objectif de permettre aux cadres et dirigeants des institutions de microfinance d'acquérir une compréhension approfondie des services et produits financiers et non financiers verts tout en développant les compétences nécessaires pour leur mise en œuvre et leur gestion. Ces résultats doivent permettre aux IMF de jouer un rôle central dans la promotion de la transition écologique tout en répondant aux besoins de leurs clients. Les principaux résultats sont les suivants : 

  1. Compréhension approfondie des services et produits financiers et non financiers vert
  2. Capacité à concevoir des produits financiers verts adaptés aux besoins locaux (prêts verts pour l’agriculture durable et adaptation au changement climatique, prêt verts pour eau propre- assainissement WASH, prêts verts pour économie circulaire et autres
  3. Maîtrise des outils d’évaluation de la rentabilité et de l’impact des financements verts
  4. Services non financier (sensibilisation sur la production des déchets, formation technique pour la valorisation et la gestion durable de déchets, etc.) 
  5. Renforcement des capacités de sensibilisation et de communication sur les financements verts
  6. Renforcement des capacités à établir des partenariats pour le financement vert
  7. Amélioration de la rentabilité des IMF grâce aux produits financiers verts
  8. Mise en place d’un suivi et évaluation des produits financiers verts

 

Cible de la formation :

  • Cadres dirigeants et responsables des départements stratégiques des institutions de microfinance.
  • Responsables marketing 
  • Responsables des partenariats et des relations institutionnelles.
  • Responsables de l'innovation et de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) dans les IMF.

 

Durée et lieu de formation

La formation se déroulera à Lomé au Togo du 16 au 18 Juillet 2025.

Contenu de la Formation :

Les thèmes suivants seront abordés au cours de la formation :

  • Comprendre les Financements Verts
  • Comment développer des produits et services non financiers Verts (processus et exemples de quelques produits verts énumérés ci-dessus)
  • Outils d’évaluation de la rentabilité et de l’impact des financements verts
  • Importance des politiques de sauvegarde environnementales et sociales dans l’accès au financement
  • Instruments et mécanismes de financement vert 
  • Services non financiers 
  • Stratégies de Mise en Œuvre des Produits Financiers Verts
  • Partenariats et sources de financements externes

Dispositions pratiques pour les membres de MAIN :

  1. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Lomé. Les frais relatifs à vos billets d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, carte d’embarquement, coordonnées bancaires de l’institution).
  2. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de 500 USD. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  3. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion pour les internationaux est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si remboursement partiel, cartes d’embarquement).
  4. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement et de Restauration.
  5. Les frais d’inscription à votre charge sont de 250 000 FCFA à payer à l’inscription au MAIN pour les nationaux membres du MAIN, 300 000 FCFA pour les nationaux non membre de MAIN et 500 000 FCFA pour les internationaux membres de MAIN.
  6. Date limite des inscriptions : 05 Juin 2025

Le nombre de places étant limité, ce qui signifie que seuls seront retenus les candidats qui s’inscriront avant la date limite.

NB :

  • Vous serez pris en charge par le MAIN (pour les internationaux membres de MAIN) à partir du 15 – 19 Juillet 2025 exclu (check-out time de l’hôtel 11h). Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  • Seules les candidatures des membres en règle par rapport aux cotisations annuelles seront retenues.

 

Profil du formateur ? 

Mr Abdou Aziz DIEDHIOU est Ingénieur Forestier Agroéconomiste, spécialiste en études et stratégies environnementales et climat il capitalise une vingtaine d’années d’expériences en management de l’environnement et conservation de la biodiversité, les sauvegardes environnementale et sociale, le développement de projets verts et la mobilisation de ressources en lien avec les enjeux et défis du changement climatique et de souveraineté alimentaire. 

Mr DIEDHIOU a coordonné avec succès le programme READINESS du Sénégal pour le développement de projets climat, appuyé les institutions financières à élaborer et à mettre en œuvre les Systèmes de Gestion Environnementale et Sociale (SGES) et leur accréditation au fond vert pour le climat. Mr DIEDHIOU est aussi spécialiste en politique ESG et mobilisation de ressources et appuie beaucoup d’institutions dans l’accès aux fonds climatiques, le développement de projets verts et le renforcement de capacités dans les mécanismes et instruments de la finance climat.  

Annonce : Formation UCAC 2025

Le MAIN organise du 04 au 23 Août 2025 la session de Master en Microfinance en partenariat avec l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) de Yaoundé.

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme dans le délai seront acceptées.

Date limite des inscriptions : 23 Avril 2025 à 12H00 GMT

Fiche d'inscription Atelier 1

Fiche d'inscription Atelier 2

Fiche d'engagement pour atelier 1

Voici quelques dispositions pratiques :

  1. Les frais d’inscription à votre charge sont de 1200 Euros à payer par virement bancaire avant la session.
  2. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Yaoundé. Les frais relatifs à votre billet d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, cartes d’embarquement).
  3. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de 650 Euros. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  4. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si c’est un remboursement partiel, cartes d’embarquement).
  5. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement, de formation et de restauration durant votre séjour à Yaoundé. 
  6. Veuillez noter que les frais de visas d’entrée, transport local dans vos pays respectifs et le transport de l’aéroport d’arrivée jusqu’au lieu de formation ainsi que les frais de transit sont entièrement à vos charges.
  7. Les participants de l’atelier II sont aussi priés de confirmer leur participation par la transmission de la fiche d’inscription (atelier 2) et sont soumis aux mêmes conditions de participation (billet d’avion et frais de participation) que ceux de l’atelier 1.
  8. Les participants de l’atelier 1 sont priés de renseigner et d’envoyer au MAIN la fiche d’engagement simultanément que la fiche d’inscription et la copie du passeport valide. 

 

Date limite des inscriptions : 23 Avril 2025 à 12H00 GMT

NB :

  1. Une fiche d’inscription sans la copie du passeport valide du participant à la dernière page sera rejetée ;
  2. Vous serez pris en charge par le MAIN du 03 au 24 Août 2025 inclus (21 jours) Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  3. Seules les candidatures des membres en règle vis à vis du MAIN seront retenues.
  4. La formation se déroule en Français.
  5. Pour l’atelier II, seuls les candidats ayant transmis au moins les 2/3 de leurs devoirs de la première année seront autorisés à y prendre part.

Comment inscrire un participant ?

  1. Télécharger la fiche d’inscription à remplir (Joindre la copie de son passeport en cours de validité à la dernière page de la fiche d’inscription dûment remplie et signée par le responsable de votre institution).
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp https://webapp.mainnetwork.org/
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation UCAC 2025 dans la liste des évènements à venir et cliquez sur s’inscrire. 
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet UCAC 2025 vous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)


Besoin d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (message WhatsApp seulement et uniquement dans le cadre de la session UCAC 2025) ou écrire à : main@mainnetwork.org

Dans l’attente de vous rencontrer à Yaoundé, nous vous prions de recevoir, Mesdames et Messieurs, nos cordiales salutations.

La direction Exécutive

 

Newsletter – Mars 2025

Le rôle de l’intelligence artificielle dans l’intégration de la Transition Écologique et Sociale (TES) au sein des Institutions de MicroFinance (IMF)

Dans un contexte mondial marqué par des défis environnementaux et sociaux croissants, la microfinance africaine se trouve à un carrefour stratégique. Les Institutions de Microfinance (IMF) membres du réseau MAIN (Microfinance African Institutions Networkont un rôle crucial à jouer pour accompagner la Transition Écologique et Sociale (TES)[1]. Pour ce faire, un changement dans les valeurs et les croyances fondamentales qui dominent dans le secteur de la microfinance, ainsi qu’une évolution dans les pratiques s’avèrent nécessaires. L’Intelligence Artificielle (IA) émerge aujourd’hui comme un levier puissant pour accélérer cette transformation, en renforçant l’impact des IMF tout en répondant aux exigences du développement durable. L’IA permet de relever des défis environnementaux parmi les plus urgents : modélisation climatique, gestion des écosystèmes et des ressources ou encore optimisation de la consommation énergétique.

L’IA, un catalyseur pour la prise en compte de la TES

L’intégration de la TES dans les pratiques des IMF nécessite une approche innovante et structurée. L’IA offre des outils capables d’analyser des volumes de données considérables, d’identifier des tendances et de proposer des solutions adaptées aux besoins spécifiques des populations vulnérables. Par exemple, les algorithmes d’apprentissage automatique peuvent aider à évaluer les risques environnementaux liés aux projets financés, tout en identifiant des opportunités d’investissement dans des activités durables.

De plus, l’IA peut optimiser les processus internes des IMF, en automatisant des tâches administratives chronophages et en permettant aux équipes de se concentrer sur des missions à forte valeur ajoutée. Cela inclut la conception de produits financiers verts, l’accompagnement des clients vers des pratiques écoresponsables, ou encore la mesure de l’impact social et environnemental des activités financées.

Des applications concrètes pour les membres du MAIN

Pour les IMF membres du réseau MAIN, l’adoption de l’IA représente une opportunité unique de se positionner comme pionnières de la TES en Afrique. Voici quelques pistes d’application concrètes :

  1. Analyse prédictive : Utiliser l’IA pour anticiper les besoins des clients en matière de financement durable, en ciblant notamment les projets agricoles résilients au changement climatique ou les initiatives d’économie circulaire.
  2. Gestion des risques : Intégrer des modèles d’IA pour évaluer les risques environnementaux et sociaux des portefeuilles de prêts, en alignant les pratiques sur les principes de la finance responsable.
  3. Sensibilisation et éducation : Développer des plateformes numériques alimentées par l’IA pour former les clients aux enjeux de la TES et les accompagner dans leur transition vers des modèles économiques durables.
  4. Mesure d’impact : Mettre en place des outils d’IA pour collecter, analyser et visualiser des données sur l’impact social et environnemental des activités financées, en vue d’améliorer la transparence et la redevabilité.

Un engagement collectif pour l’avenir

Le réseau MAIN, en tant que catalyseur de l’innovation en microfinance, a un rôle clé à jouer pour faciliter l’adoption de l’IA par ses membres. Cela passe par la mise en place de partenariats stratégiques avec des acteurs technologiques, l’organisation de formations dédiées, et le partage de bonnes pratiques entre IMF.

En intégrant l’IA dans leurs stratégies, les institutions de microfinance membres du MAIN pourront non seulement renforcer leur compétitivité, mais aussi contribuer de manière significative à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) en Afrique. La convergence entre microfinance, intelligence artificielle et transition écologique et sociale représente ainsi une opportunité historique pour construire un avenir plus inclusif et durable. 

L’intelligence artificielle n’est pas une fin en soi, mais un moyen puissant pour accélérer la transition vers des modèles économiques plus respectueux de l’environnement et plus équitables socialement. L’IA peut apporter d’importants avantages sociaux, économiques et environnementaux et être un allié précieux pour atteindre les objectifs de développement durable et de protection de la biodiversité.

Pour les IMF membres du réseau MAIN, l’adoption de ces technologies innovantes est une étape essentielle pour renforcer leur impact et répondre aux défis du 21e siècle. Ensemble, saisissons cette opportunité pour faire de la microfinance africaine un pilier de la Transition Écologique et Sociale.

 

Ce qui a changé pour les 70 000 femmes qui ont suivi notre cours d’éducation financière

Par une journée chaude et ensoleillée à Turiani, dans l’est de la Tanzanie, Angelina, Jennifer et 20 autres femmes Massaï (tribu nomade africaine) nous font traverser leur village pour nous montrer avec fierté 11 chèvres qui broutent dans un pré. Il y a trois mois, elles ne possédaient pas de bétail et leurs revenus dépendaient uniquement de leur petit commerce. Aujourd’hui, au terme de douze mois, elles possèdent 35 chèvres, qu’elles peuvent vendre avec un bénéfice raisonnable. Qu’est-ce qui a changé ? Elles ont décidé de créer une entreprise ensemble après avoir participé à un cours d’éducation financière.

L’éducation financière : chaînon manquant de l’inclusion financière des femmes

Pour s’assurer un revenu décent, mieux vaut ne pas être une femme. Les obstacles auxquels elles se heurtent sont de taille. Non seulement les femmes ont moins accès que les hommes au crédit formel, à la propriété et à la téléphonie mobile, mais des recherches montrent qu’elles ont également un niveau d’éducation financière plus faible – un indicateur clé de l’inclusion financière.

Pourtant, dans les pays les moins avancés et les pays en développement, les femmes micro-entrepreneurs sont le moteur de l’activité économique. En Afrique, les femmes sont souvent les principaux soutiens de famille, malgré la pauvreté et l’absence d’éducation formelle.

BRAC, qui travaille en étroite collaboration avec des femmes en Afrique depuis plus de dix ans, s’est toujours efforcé d’écouter et d’apprendre directement de ses clientes, d’évaluer si ses services ont un impact mesurable sur leur vie et de déterminer comment il peut encore renforcer la résilience financière des femmes. Lorsque nous demandons à nos clientes ce dont elles ont besoin, leur réponse est claire : apprenez-nous à mieux gérer notre argent.

https://www.findevgateway.org/fr/blog/2025/02/ce-qui-change-pour-les-70-000-femmes-qui-ont-suivi-notre-cours-deducation-financiere

Crise sécuritaire à l’Est de la RDC : Les institutions de microfinance face à l’insoutenable

Les provinces du Nord et Sud Kivu en République Démocratique du Congo (RDC), en proie à l’occupation de groupes armés, traversent une crise humanitaire et économique sans précédent. Les institutions de microfinance (IMF), pilier financier des communautés vulnérables, subissent de plein fouet les conséquences de cette instabilité. Cet article, basé sur des témoignages directs et des analyses terrain, expose les défis rencontrés par ces acteurs clés et appelle à une mobilisation collective pour soutenir leur résilience et assurer la continuité de leurs services.

C’est dans ce contexte que depuis janvier 2025, les principales villes du Kivu, centres économiques vitaux, sont paralysées par des fermetures forcées d’agences bancaires, des pillages systématiques et des déplacements massifs de populations. L’insécurité croissante a contraint banques et IMF à suspendre leurs activités. La fermeture de certaines institutions financières a privé les IMF de liquidités essentielles et isolé davantage les populations rurales, exacerbant leur précarité économique.

Les violences et la peur généralisée ont conduit à un ralentissement drastique de l’activité économique, réduisant considérablement les flux financiers au sein des communautés déjà fragilisées. Cette situation met à mal la stabilité financière des IMF et, par extension, l’ensemble des petits entrepreneurs qui en dépendent.

Les impacts sur les IMF des provinces de la région sont énormes. Elles subissent de lourdes pertes financières en raison de l’insécurité. Les pillages et la fuite des populations ont entraîné une augmentation dramatique des crédits impayés, représentant plusieurs millions de dollars de pertes. Le taux de recouvrement s’est effondré, de nombreux clients ayant perdu leurs commerces ou ayant été contraints de fuir, rendant la récupération des fonds pratiquement impossible. Par ailleurs, une crise de liquidité s’est installée : les retraits massifs via Mobile Money dépassent largement les dépôts, révélant une défiance croissante envers le système financier.

L’insécurité affecte également le personnel des IMF. Des agents de crédit ont été agressés à leur domicile, tandis que des responsables ont subi des attaques et pillages. Face à cette menace, certaines institutions ont dû évacuer leurs employés vers des zones plus sûres, tandis que d’autres fonctionnent en télétravail pour minimiser les risques. Toutefois, ce mode de fonctionnement limite leur efficacité et complique le maintien des opérations. Les IMF doivent jongler entre la sécurité de leur personnel et le maintien de leurs opérations, un équilibre de plus en plus difficile à trouver.

Les clients des IMF, en particulier les femmes entrepreneures, sont durement touchés. Beaucoup ont vu leurs commerces détruits, les plongeant dans une insécurité financière encore plus grande. De nombreux clients se retrouvent en situation de défaut de paiement, non par mauvaise volonté, mais en raison des conditions extrêmes qu’ils subissent. Certains ont disparu, perdu la vie ou se sont déplacés vers d’autres villes ou pays, laissant derrière eux des créances irrécouvrables, ce qui fragilise encore davantage les institutions.

Pour tenter de maintenir leurs activités malgré la crise, elles ont mis en place des stratégies d’adaptation. Des guichets sécurisés ont été installés dans des zones protégées, avec des horaires réduits pour limiter l’exposition aux risques. La digitalisation des services est accélérée afin de favoriser l’usage du Mobile Money et d’assurer une continuité des transactions sans nécessiter un accès physique aux agences.

Des mesures de protection du personnel ont également été instaurées, incluant l’instauration du télétravail pour les employés en zones dangereuses, les congés anticipés et bien d’autres instructions de sécurité. Cependant, ces solutions restent limitées sans un soutien extérieur accru. Ainsi, un renforcement des appels à la communauté internationale pour des garanties financières et des fonds d’urgence pour refinancer les clients sinistrés et soutenir la relance économique locale est nécessaire.

Cette crise dans le KIVU a des conséquences socio-économiques élargies. Son impact sur l’économie locale est sévère. La privation d’accès au crédit plonge de nombreuses familles et petits entrepreneurs dans une précarité accrue. La défiance envers le système financier se traduit par des retraits massifs, compromettant encore plus la viabilité des IMF. À terme, sans une intervention rapide et efficace, plusieurs de ces institutions risquent de disparaître, ce qui priverait des milliers de familles d’un accès essentiel aux services financiers et compromettrait les efforts de développement économique local.

Pour faire face à la situation, un appel à l’action s’avère indispensable. Les partenaires et institutions de soutien ont un rôle important à jouer. Ainsi pour éviter un effondrement du secteur, il est crucial de mobiliser des fonds d’urgence afin de recapitaliser les IMF et d’assurer le maintien des services essentiels. Une collaboration renforcée avec les bailleurs de fonds et les institutions internationales est nécessaire pour obtenir des garanties sur les portefeuilles de crédits et alléger la pression financière sur les IMF. L’investissement dans des solutions fintech est également indispensable pour permettre aux IMF de poursuivre leurs opérations malgré l’insécurité.

Enfin, un travail de sensibilisation et de renforcement des capacités est essentiel pour former les IMF à la gestion de crise prolongée et renforcer leur résilience face aux défis sécuritaires et économiques

Toutefois il y a lieu de noter que malgré l’adversité, les IMF du Kivu font preuve d’une résilience remarquable. Leur survie dépend aujourd’hui d’un soutien coordonné entre gouvernements, bailleurs internationaux et réseaux spécialisés. Si elles reçoivent l’appui nécessaire, ces institutions pourront continuer à jouer leur rôle essentiel dans la reconstruction économique et sociale de la région.

Ensemble, agissons pour préserver l’accès à la finance inclusive en RDC.

Événements à venir :

  • Formation sur les produits verts, Mai 2025, Lomé-Togo
  • Formation sur les facettes de la TES et le genre, Juillet 2025 Lomé- Togo 
  • Formation sur la gestion et l’évaluation des vulnérabilités, Juillet 2025 Kigali- Rwanda

Avis de recrutement d’un (e) charge (e) de programme

AVIS DE RECRUTEMENT D’UN (E) CHARGE (E) DE PROGRAMME

Lieu d’affectation : Lomé – Togo avec de possibles missions en Afrique
Type de contrat : CDD renouvelable
Date de prise de fonction : Février 2025
Dossier de candidature : CV, lettre de motivation et copie du diplôme le plus récent.
Date limite de candidature : 10 Janvier 2025

Les candidatures doivent être envoyées par email à : emploi@mainnetwork.org

  1. Brève description du MAIN

Le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network) est une Association internationale à but non lucratif créée en 1995 à Abidjan par l’initiative de plusieurs institutions possédant une longue expérience dans la microfinance et/ou la promotion des micro-entreprises en Afrique. 

Le réseau MAIN a pour mission de contribuer au renforcement des capacités des institutions de financement de proximité par la mise en place d’un programme Africain de promotion et de consolidation de la finance inclusive dans un processus de développement économique, social et environnemental du continent. Le réseau MAIN inscrit sa mission au cœur d’une volonté de promotion de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) sur le continent africain. (Plus d’info sur le MAIN, consulter www.mainnetwork.org )

 

  1. Description du poste

Le / la chargé(e) de programme contribuera principalement à promouvoir et à mettre en œuvre toutes les activités relatives à la promotion et au développement du réseau MAIN en Afrique. 

Responsabilités : 

  • Identifier et évaluer les besoins de formation des membres
  • Contribuer à l’élaboration des modules de formation 
  • mobiliser les participants et coordonner tous les aspects logistiques de l’organisation des formations. 
  • Produire les rapports d’atelier de formation 
  • S’assurer de la production du plan annuel de formation
  • Produire les newsletters
  • Rédiger des projets
  • Identifier des partenaires techniques et financiers
  • Faire le suivi post formation auprès des participants
  • Mettre régulièrement à jour les indicateurs des membres du réseau et faire le suivi
  • Entreprendre le suivi-évaluation d’impact des activités de formation et partager les informations avec la hiérarchie.
  • Exécuter d’autres tâches qui pourraient lui être déléguées par le Directeur Exécutif dans le but de renforcer l’évolution et le développement du MAIN.

Profil : 

  • Formation universitaire BAC + 5 ou expériences équivalentes
  • Minimum de 5 ans d’expériences en gestion de projet
  • Bonne connaissance du secteur de la microfinance en Afrique et des acteurs associés
  • Bonne connaissance des questions liées aux problématiques de renforcement des capacités
  • Connaissance parfaite du Français et de l’Anglais (Oral & écrit)
  • Bonne connaissance des principaux logiciels informatiques (MS Excel, MS Word, MS-Powerpoint, and Outlook)
  • Compétences organisationnelles- personnelles et professionnelles
  • Bonne capacité relationnelle et rédactionnelle
  • Capacité de gestion et d’analyse de données
  • Esprit d’initiative, flexible, engagement et attention aux détails
  • Faire preuve d’autonomie d’innovation et être dynamique

Termes de Référence (TdR) pour la Refonte du Site Web du MAIN

Termes de Référence (TdR) pour la Refonte du Site Web du MAIN

1. Contexte

Le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network) est une association internationale à but non lucratif fondée en 1995 à Abidjan, à l’initiative de plusieurs institutions ayant une solide expérience dans la microfinance et la promotion des micro-entreprises en Afrique.

Sa mission est de renforcer les capacités des institutions de financement de proximité en mettant en place un programme Africain dédié à la promotion et à la consolidation de la finance inclusive, dans le cadre d’un développement économique, social et environnemental durable pour le continent. (Pour plus d’informations, veuillez consulter www.mainnetwork.org)

Dans un environnement numérique en constante évolution, le MAIN envisage de moderniser son site web pour le rendre plus attractif et plus dynamique. Cette refonte a pour but d’accroître la visibilité en ligne, de favoriser l’engagement des utilisateurs et d’optimiser la diffusion des messages et des actions du réseau.

2. Objectif

L’objectif principal de la refonte du site web est de :

  • Reconfigurer le menu de navigation pour faciliter l’accès aux différentes sections ou pages.
  • Créer une structure claire et intuitive pour les utilisateurs.
  • Faciliter l’accès à l’information sur les différents projets et activités du réseau.

3. Portée du Projet

La refonte du site web comprendra les éléments suivants :

3.1. Audit et Analyse du Site Actuel

  • Évaluation complète du site existant (performances, contenu, design, ergonomie).
  • Identification des points d’amélioration et des fonctionnalités manquantes.

3.2. Définition de la Stratégie de Contenu

  • Élaboration d’un plan de contenu, y compris l’architecture du site et le calendrier de mise à jour.
  • Développement de contenu optimisé pour le web, prenant en compte le SEO et l’accessibilité.

3.3. Design et Ergonomie

  • Création d’un design graphique moderne et conforme à l’identité visuelle du réseau
  • Développement d’une interface utilisateur (UI) intuitive et d’une expérience utilisateur (UX) fluide.

3.4. Développement Technique

  • Choix de la plateforme (CMS) adaptée (WordPress, Drupal, Joomla etc.) avec une attention particulière à la sécurité.
  • Intégration des fonctionnalités nécessaires (formulaires d’adhésion, médiathèques, Bibliothèque, e-shop,  blog, etc.).

4. Public Cible

Le site web sera destiné à plusieurs groupes cibles :

  • Institutions de microfinance (Membres) et partenaires : Pour les informer des projets et des impacts de leurs contributions.
  • Grand public : Pour sensibiliser et informer sur les actions du réseau
  • Médias et chercheurs : Pour fournir des informations précises et à jour sur les activités du réseau.

5. Exigences Techniques

Le site doit respecter les spécifications suivantes :

  • Responsive Design : Compatibilité avec tous les appareils (ordinateurs, tablettes, smartphones).
  • Sécurité : Mise en œuvre de protocoles de sécurité robustes pour protéger les données des utilisateurs.
  • Facilité d’Utilisation : Interface administrable par des utilisateurs non techniques.
  • Multilinguisme : Capacité d’affichage du contenu en français et anglais, selon les besoins de nos différents publics.

6. Critères de Sélection

Les propositions seront évaluées selon les critères suivants :

  • Compréhension du projet : Capacité à répondre aux besoins de l’ONG MAIN.
  • Approche créative et technique : Innovations proposées et méthodologie de travail.
  • Budget et délais : Viabilité des coûts et respect des délais de réalisation.
  • Service après-vente : Propositions de maintenance et de support technique post-livraison.

7. Délai de Soumission

Les candidats intéressés doivent soumettre leur proposition au plus tard le   27 Décembre 2024. Les propositions doivent être envoyées à main@mainnetwork.org

8. Budget

Les soumissionnaires doivent fournir un budget détaillé de leur prestation.

9. Contact

Pour toute information ou demande de clarification, veuillez contacter le MAIN par Email à: main@mainnetwork.org

 

Newsletter – Novembre 2024

RETOUR DES FORMATIONS EN RDC SUR LA GRH A L’ERE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

De septembre à octobre 2024, le MAIN, en collaboration avec l’APROCEC et l’ANIMF, a organisé une série de formations de trois jours dans trois villes (Kinshasa, Goma & Bukavu) de la République Démocratique du Congo (RDC) sur le thème : « la Gestion des Ressources Humaines à l’ère de l’intelligence artificielle ». La formation avait pour objectif d’apporter des connaissances sur la structuration de la G.R.H (Gestion des Ressources Humaines), comme domaine d’activité et fonction à part entière dans les IMF, et d’en dégager les enjeux à l’ère de l’Intelligence Artificielle (I.A).

Au cours des différentes sessions, les participants ont été initiés aux outils, méthodes et techniques de la gestion des ressources humaines d’avant et à l’ère de l’intelligence artificielle pertinents pour la GRH, aux bonnes pratiques pour gérer la transition numérique, et aux compétences nécessaires pour accompagner leurs équipes des IMF face aux changements

Cette initiative a offert aux acteurs de la microfinance de la RDC l’opportunité de renforcer leurs compétences en gestion des ressources humaines.

La première session a eu lieu à Kinshasa du 25- 27 septembre 2024 et a réuni 31 participants issus de 24 institutions de microfinance.

 

La deuxième session a eu lieu à Goma du 23 au 25 Octobre 2024 et a réuni 24 participants venus de 16 institutions.

 

La troisième session a eu lieu à Bukavu du 28 au 30 Octobre 2024 et a réuni 15 participants venus de 6 institutions. 

 

Que ce soit à Kinshasa ou à Goma ou à Bukavu les participants ont eu des échanges très riches et sont repartis très satisfaits de cette formation. 

La diversité des participants a été une occasion unique de partage intense d’expériences entre praticiens. 

Durant les trois jours de formation, différentes thématiques relatives à la GRH ont été abordées. La formation a tourné autour de trois grands axes à savoir : Comprendre la  gestion  des   ressources  humaines (Définition, Acteurs et Activités), leadership et management du changement, les enjeux et défis de la GRH à l’ère de l’intelligence artificielle. Des études de cas concrets ont permis aux participants de mieux comprendre les concepts thérioriques et comment les dits concepts peuvent être appliqués au sein de leur institution. D’une zone à une autre, chaque groupe apporte des idées nouvelles et des perspectives variées à la problématique. 

A la fin de la formation, les participants ont souligné la qualité du contenu, l’engagement des formateurs et la pertinence des exemples donnés au cours de la session. 

Le MAIN est heureux d’avoir permis à 70 professionnels de la RDC de renforcer leurs compétences sur les GRH. 

Témoignage d’un participant à la formation

Je suis KAMBALE SIKULIVALERE Yoyo, le Chargé Administratif et Juridique de la Coopec Bonne Moisson de Goma, l’un des participants à Formation sur : « la Gestion des Ressources Humaines à l’ère de l’intelligence artificielle », organisée par le Réseau MAIN en collaboration avec l’APROCEC et l’AMNIF du 23 au 25 octobre 2024 à Goma. 

De prime abord il sied de remercier sincèrement les organisateurs de la formation. La formation était trop intéressante en ce sens que la bonne gestion des ressources humaines repose sur la mise en place des outils clairs, la mise en place des manuels clairs de gestion des ressources humaines. Il faut bien planifier les ressources humaines, il faut bien gérer la carrière du personnel, il faut bien évaluer le personnel, il faut bien motiver le personnel, il faut bien organiser les entretiens et de bilans de compétence des employés, il faut avoir un bon management sur la gestion des ressources humaines. A notre niveau déjà pour le plan d’affaires 2025-2027, non seulement on a prévu la révision du manuel de gestion des ressources humaines existant, mais aussi la mise en place d’un certain nombre d’outils sur la gestion des ressources humaines surtout avec les logiciels de ressources humaines. 

Et en termes de recommandations au réseau MAIN, il faudra que pour les formations futures que le réseau MAIN envisage une approche sur le suivi des formations déjà suivies pour se rassurer de la mise en application de ces formations organisées.

ECHO D’UN MEMBRE DU MAIN : MUTUELLE ASJD

Lancement de Talento, son nouveau service numérique

La Mutuelle d’Appui et de Soutien aux Jeunes pour le Développement (Mutuelle ASJD) du Togo a franchi une nouvelle étape dans le domaine des services financiers numériques. Le vendredi 13 septembre 2024, elle a officiellement lancé « Talento », une solution de Mobile money accessible via téléphone, sans besoin de connexion Internet. Ce nouveau service vise à faciliter l’accès des membres de la microfinance à une gamme étendue de prestations bancaires digitales.

Grâce à Talento, les clients peuvent désormais consulter leur solde, accéder à leurs relevés de compte, effectuer des dépôts et des retraits, rembourser des crédits, simuler de nouvelles demandes de prêts, suivre l’évolution de leurs crédits en cours et payer leurs factures, le tout via les plateformes de Flooz et TMoney.

Cette initiative de l’ASJD répond à un besoin croissant d’inclusion financière, en particulier dans les zones rurales et semi-urbaines où l’accès aux services bancaires traditionnels reste limité.

Le directeur général de la mutuelle ASJD a souligné que ce projet a débuté en 2022 et que des mesures ont été prises pour garantir la sécurité des transactions.

« Aucun agent de l’ASJD ne vous demandera d’envoyer de l’argent sur votre compte avant de bénéficier d’un service. C’est une mesure importante pour protéger nos clients des arnaques fréquentes dans le secteur du Mobile money », a-t-il précisé.

Le service Talento se distingue par sa simplicité d’utilisation et ses nombreux avantages. Il permet non seulement de réduire les frais de déplacement liés à la nécessité de se rendre physiquement aux guichets, mais aussi de gagner un temps précieux.

« Avec la mutuelle ASJD, votre compte est vraiment dans votre poche. Je vous invite à expérimenter ce service », a encouragé le directeur général, vantant l’accessibilité du système.

Un client de la mutuelle, M. Sonhaye, a témoigné des bénéfices de cette innovation : « Actuellement, si vous êtes malades de pauvreté et de souffrance, allez vers les microfinances. Et la microfinance que je connais le mieux, c’est la Mutuelle ASJD ». Il a exprimé sa satisfaction quant à la praticité et la simplicité du service, soulignant que Talento allège les procédures souvent fastidieuses des guichets bancaires traditionnels.

En plus des services de Mobile money, Talento propose une offre diversifiée comprenant le Mobile banking, le Web banking et le SMS banking. Cette pluralité de services permet à la mutuelle d’accompagner efficacement ses clients dans leur quotidien financier, tout en renforçant leur autonomie dans la gestion de leurs ressources.

Avec ce lancement, la Mutuelle ASJD réaffirme sa volonté de démocratiser l’accès aux services financiers au Togo, tout en renforçant la confiance des utilisateurs dans les solutions numériques pour répondre à leurs besoins.

Source: Mutuelle ASJD 

POURQUOI LA FINANCE INCLUSIVE DOIT ETRE AU CŒUR DE LA REPONSE CLIMATIQUE

À l’approche d’une semaine importante, celle de l’Assemblée générale des Nations Unies, et de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), l’agenda climatique mondial est marqué par d’intenses discussions sur la question des financements. Toutefois, la question de savoir qui a accès à ces financements est quasiment absente du débat.

La nécessité de faire parvenir les financements à ceux qui sont les plus affectés par le changement climatique est pourtant largement admise. Elle est au cœur des discussions sur les pertes et préjudices, comme du discours prononcé par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. Il y a souligné qu’il était « honteux que les plus vulnérables […] luttent désespérément pour faire face à une crise climatique qu’ils n’ont pas contribué à créer » et affirmé que « le système financier mondial doit faire partie de la solution pour le climat ». Ce point a aussi été un élément clé des négociations lors des COP qui se sont succédé depuis la création du Mécanisme international de Varsovie relatif aux pertes et préjudices, en 2013.

Le monde entier réclame haut et fort que davantage de fonds destinés à la lutte contre le changement climatique aident les pays à revenu faible et intermédiaire, qu’ils financent l’adaptation et qu’ils aillent directement à ceux qui en ont le plus besoin. Cependant, le monde est loin de la concrétisation de cette ambition. Si 4 800 milliards de dollars ont été consacrés à l’action climatique, 75 % de ce montant a été investi dans des pays à revenu élevé et on estime que moins de 10 % est parvenu aux échelons locaux.

La solution serait pourtant à notre portée. Dans un récent rapport du CGAP, nous démontrons que la finance inclusive peut être le moyen le plus efficace de distribuer les fonds climatiques au plus près des populations et de permettre une transition juste ainsi qu’une action climatique véritablement mondiale.

La finance inclusive peut être le moyen le plus efficace de distribuer les fonds climatiques au plus près des populations et de permettre une transition juste ainsi qu’une action climatique véritablement mondiale.

 Les services financiers sont l’instrument essentiel de toute action climatique que quiconque souhaiterait entreprendre. Les produits d’épargne et de crédit permettent aux individus d’investir dans des technologies plus propres, d’adopter des pratiques plus durables et de construire des moyens de subsistance plus résilients. Les remises migratoires et les prestations versées par les pouvoirs publics sont indispensables pour aider les ménages à faire face aux chocs climatiques et à éviter des stratégies de survie néfastes. Les produits d’assurance améliorent la gestion des risques, débloquent des investissements dans les moyens de subsistance et aident les personnes touchées à reconstruire leur vie après une crise.

A contrario, sans accès à des services financiers, les personnes affectées par le changement climatique ne peuvent pas anticiper ou affronter les chocs et s’en relever, ni s’adapter pour renforcer leur résilience et améliorer leurs moyens de subsistance. Il est donc essentiel que ces services soient accessibles à tous ceux qui subissent les effets du climat, en particulier les personnes plus particulièrement vulnérables qui vivent dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Cette nécessité a été soulignée dans notre publication par le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, et par Sa Majesté la reine Máxima des Pays-Bas, mandataire spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le financement inclusif du développement. Ils ont ainsi déclaré que « la finance inclusive est un outil précieux et crucial pour faire en sorte que le financement de la lutte contre le changement climatique parvienne jusqu’aux plus vulnérables et leur donne les moyens d’agir […] et compte tenu de l’ampleur et de la fréquence croissantes des chocs climatiques, le moment est venu d’agir ensemble pour faire de la finance accessible à tous la pierre angulaire de la lutte contre le changement climatique ».

La finance inclusive est un système mature, à faible risque et à fort impact, dont les bailleurs de fonds pour le climat devraient tirer parti.  C’est déjà un écosystème bien établi, qui transfère efficacement et en toute sécurité des flux importants provenant d’investisseurs à impact, de fonds intermédiaires et d’institutions de financement du développement vers les populations défavorisées par l’intermédiaire d’établissements financiers rigoureusement réglementés. Les prestataires de services financiers inclusifs entretiennent des relations avec les communautés à faible revenu, ils ont une connaissance approfondie des besoins des clients et savent comment y répondre grâce à des solutions financières adaptées. Ils disposent également de contrôles internes solides pour éviter une mauvaise affectation ou une mauvaise utilisation des fonds et sont strictement supervisés par les régulateurs bancaires. Cela leur permet de répartir les capitaux de manière efficace et efficiente, là où ils sont le plus nécessaires.

Cela fait des dizaines d’années que ces prestataires inclusifs accomplissent cette mission à grande échelle. La révolution de l’argent mobile en est un exemple : en 2012, il y avait 30 millions d’utilisateurs actifs de l’argent mobile dans le monde, mais aujourd’hui ce sont 1,8 milliard de comptes qui brassent 1 400 milliards de dollars par an. Et la plupart de ces comptes sont détenus par des utilisateurs à bas revenu et hors du système bancaire.

En outre, comme en témoignent de nombreuses évaluations, les prestataires de la finance inclusive ont fait la preuve de leur capacité à servir efficacement les bas revenus et à produire des résultats positifs. En revanche, actuellement, le déblocage du financement climatique destiné aux pays à revenu faible et intermédiaire est compliqué, avec des montants de transaction importants et des processus de décaissement interminables. Ainsi, le taux de décaissement de l’aide au développement liée à l’adaptation n’est que de 59 %, contre 91 % pour l’aide publique au développement en général. Le Fonds vert pour le climat et d’autres bailleurs de fonds sont régulièrement critiqués pour la lourdeur de leurs processus, qui prennent souvent cinq ans ou plus avant que l’argent soit versé.

Les prestataires de services financiers inclusifs ont un rôle primordial à jouer dans l’élargissement de la base de l’action climatique à chacun des huit milliards d’habitants de la planète. Ils offrent la solution la plus efficace pour convertir de gros montants de financement climatique en petites sommes qui arrivent directement aux ménages démunis, avec une évaluation des risques supplémentaires relativement limitée et des délais d’exécution rapides.

Les prestataires de services financiers inclusifs ont un rôle primordial à jouer dans l’élargissement de la base de l’action climatique à chacun des huit milliards d’habitants de la planète. Ils offrent la solution la plus efficace pour convertir de gros montants de financement climatique en petites sommes qui arrivent directement aux ménages démunis.

Enfin, la finance inclusive peut aussi contribuer à réduire le déficit de financements climatiques à l’échelle mondiale. Elle a fait ses preuves en matière de mobilisation de capitaux privés pour le développement, en transformant en 30 ans seulement un secteur autrefois piloté par des ONG et axé sur des subventions pour en faire aujourd’hui une industrie commerciale de grande envergure.  Le montant total des prêts accordés par des prestataires de finance inclusive dans le monde excède à présent 180 milliards de dollars par an.

Il est temps que la finance inclusive soit au premier plan de l’agenda climatique. Dans le cadre des négociations mondiales sur le financement du climat, la question de savoir comment atteindre les personnes les plus affectées et renforcer leurs capacités doit être au centre des préoccupations. La finance inclusive est un moyen puissant de garantir que l’action climatique peut bénéficier à chaque habitant de notre planète en proie au réchauffement du climat.

https://www.findevgateway.org/fr/blog/2024/10/voici-pourquoi-la-finance-inclusive-doit-etre-au-coeur-de-la-reponse-climatique

Formation sur : Les impacts environnementaux négatifs et les pratiques agroécologiques

Télécharger ici la fiche d’inscription

Comment inscrire un participant ?

Seules les inscriptions en ligne sur la plateforme avant le 24 Octobre 2024. seront acceptées.

  1. Télécharger la fiche d’inscription à remplir.
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp  https://webapp.mainnetwork.org/  
  3. Dans le menu Profil, identifier la formation « AGROECOLOGIES  dans la liste des Evènements à venir et cliquez sur s’inscrire
  4. Remplir le formulaire et valider l’inscription. 
  5. Dans le menu Formation l’onglet AGROECOLOGIES vous pouvez faire le suivi de votre participation (gestion de plan de vol, demande de remboursement…)

Besoin d’information ou d’assistance pour l’inscription ? :

+228 91 09 01 96 (WhatsApp uniquement) / main@mainnetwork.org 


ANNONCE DE LA FORMATION

Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités,  le réseau MAIN organise au Togo une formation sur « les impacts environnementaux négatifs et les pratiques agroécologiques ».

Les principaux paradigmes économiques qui ont émergé au fil du temps ont souvent minimisé le rôle de l’agriculture dans le développement économique. Cette dévaluation a été exacerbée par les théories économiques du développement, notamment celles des structuralistes. Ces théoriciens accordaient à l’agriculture un rôle central, tout en cachant les réalités d’une économie de subsistance et d’un sous-emploi chronique. Cette vision ambiguë de l’agriculture a persisté malgré des contre-exemples tels que la Nouvelle-Zélande, un pays qui a fondé son développement sur l’agriculture sans remettre en question cette vision. De plus, cette perspective a été renforcée par la perception de la détérioration des termes de l’échange.

L’agriculture a progressé grâce à la révolution verte, qui a introduit des techniques agricoles modernes (l’utilisation par exemple de pesticides ou de machines-outils modernes). Cependant, ces avancées ont eu des conséquences environnementales néfastes. 

Le train de réchauffement climatique prend toujours plus de vitesse et tout doit être tenté pour le ralentir. L’apparition de nouveaux modèles qui apportent de la résilience aux écosystèmes comme aux personnes est donc une source d’espoir pour tous. 

Le changement climatique se fait sentir sous différentes formes telles que des conditions météorologiques extrêmes, la pénurie d’eau, la fonte des icebergs, etc. IL est donc impératif de développer une économie à faibles émissions de carbone.

Investir dans l’agriculture est considéré comme l’une des méthodes les plus efficaces pour lutter contre la pauvreté par rapport à d’autres initiatives. Cependant, pour que cela fonctionne efficacement, il est essentiel de garantir le désenclavement des régions trop isolées, d’assurer l’accès à des marchés performants pour les petits producteurs, de fournir des technologies modernes pour augmenter la productivité et de mettre à disposition tous les éléments nécessaires à la production, tels que la terre, l’eau et les crédits.

L’agroécologie est une approche qu’utilisent les fonctionnalités des écosystèmes pour concevoir des systèmes de production agricoles. Elle vise également à réduire les impacts environnementaux négatifs tout en maintenant ou en améliorant la production agricole.

Objectifs de la formation :

L’objectif de la formation est de renforcer les compétences des cadres des IMF afin de leur permettre d’apporter des appuis techniques dans le domaine de l’agroécologie aux producteurs et de développer des produits financiers verts adaptés à l’agroécologie.

 

Résultats attendus :

A l’issue de la formation, les participants seront capables de:

  1. comprendre et de maitriser les principes de l’agroécologie ; 
  2. concevoir des supports pour faciliter la diffusion des techniques et pratiques adaptées aux besoins des producteurs de leurs zones d’intervention respectives ; 
  3. gérer les risques et les opportunités vertes
  4. contribuer à la mise à l’échelle de l’agroécologie à travers le développement de produits financiers verts.

 

Cible de la formation :

Le public cible attendu à cette formation est constitué des personnes suivantes : Directeurs généraux, Directeurs centraux, Responsable des opérations, Gestionnaires de portefeuille, etc.

Durée et lieu de formation

La formation se déroulera du 27- 29 Novembre 2024 à Lomé au Togo.

Contenu de la Formation :

Les thèmes suivants seront abordés au cours de la formation:

  • Evolution des concepts agricoles
  • Historique, principes et définitions de l’agro écologie
  • Origine du Green Index et dimension 7 des NUGPSE
  • Différents domaines des pratiques agroécologiques 
  • Transition agroécologique et vulnérabilités 
  • La transition agroécologique : une opportunité pour les IMFs 
  • Le développement de produits financiers verts pour soutenir la transition agroécologique: cas de l’UBTEC/Naam

Dispositions pratiques pour les membres de MAIN :

  1. Nous vous prions d’organiser vous-même votre déplacement sur Lomé. Les frais relatifs à vos billets d’avion vous seront remboursés par le MAIN par virement bancaire sur présentation de justificatifs (souche de billet, facture du billet, carte d’embarquement, coordonnées bancaires de l’institution).
  2. Le MAIN remboursera le billet d’avion pour un montant maximum de  500 USD. Au-delà de ce montant l’institution supporte (paye) la différence.
  3. Le remboursement des frais relatifs au billet d’avion pour les internationaux est soumis à la présentation obligatoire de toutes les pièces justificatives (souche du billet d’avion, facture originale si le MAIN doit rembourser le montant total, photocopie de la facture si remboursement partiel, cartes d’embarquement).
  4. Le MAIN couvrira entièrement vos frais d’hébergement et de Restauration.
  5. Les frais d’inscription à votre charge sont de  200 000 FCFA à payer à l’inscription au MAIN pour les nationaux membres du MAIN, 250 000 FCFA  pour les nationaux non membre de MAIN et  450 000 FCFA pour les internationaux membres de MAIN.
  6. Date limite des inscriptions : 24 Octobre 2024

Le nombre de places étant limité, ce qui signifie que seuls seront retenus les candidats qui s’inscriront avant la date limite.

NB :

  • Vous serez pris en charge par le MAIN (pour les internationaux membres de MAIN) à partir du 26 – 30 Novembre 2024 exclu (check-out time de l’hôtel 11h). Tous ceux qui arriveront avant ou partiront après se prendront eux-mêmes en charge pour les jours supplémentaires.
  • Seules les candidatures des membres en règle par rapport aux cotisations annuelles seront retenues.

 

Visite d’échanges 2024

Dans le cadre de ses activités, le réseau MAIN financera une visite d’échanges Internationale en Afrique pour ses membres. C’est dans ce cadre que s’inscrit le présent appel à candidature à l’endroit des SFD/ IMFs aux conditions ci-dessous :

1- Conditions de la visite et d’éligibilité
  • La visite doit être effectuée en Afrique au sein d’une Institution de Microfinance
  • La durée de la visite devra être de 07 jours maximum inclus les jours de voyage
  • La mission devra s’effectuer avant le 31 Décembre 2024
  • Etre à jour de ses cotisations vis-à-vis du MAIN
  • Etre un membre actif du MAIN
  • Avoir envoyé au MAIN pour publication les factsheets des 03 dernières années (2021, 2022 et 2023)
  • Avoir signé le pacte de transparence
  • Présenter un dossier de candidature avec les termes de références de la visite d’échange
  • Un rapport devra être produit et transmis au MAIN dans un délai de 7 jours maximum à compter du dernier jour de la visite. 
2- Eléments des termes de référence (TDR)
  • La problématique de la visite
  • Les approches de solutions déjà entreprises au sein de l’institution pour résoudre le problème ou répondre au(x) besoin(s) exprimé(s).
  • La justification de la nécessité de la visite d’échanges
  • Les attentes de la visite d’échange
  • Le nom de l’institution d’accueil retenue
  • Le budget détaillé de la mission
  • Les personnes au sein de votre Institution qui participeront au voyage (Max 5 personnes). (précisez leur fonction)
  • La date retenue pour la visite
3- Dossiers de candidature 
    • TDR de la visite (avec les éléments mentionnés au point 2)
    • Rapports d’activités le plus récent (2023) ainsi que les états financiers certifiés 2023

NB :

Comment Transmettre le dossier de candidature ? : 

  1. Compresser les éléments du dossier de candidature en un fichier ZIP
  2. Se connecter à son compte membre (compte unique pour les institutions membres du MAIN ) sur la plateforme MAIN WebApp  https://webapp.mainnetwork.org/  ;
  3. Allez au menu Transfert de documents, sélectionner Visite d’échanges 2024 dans la liste déroulante ;
  4. Sélectionner votre dossier de soumission zipper et valider.

Pour toutes informations complémentaires contacter le secrétariat au + 00228 22-21-47-57 ou à main@mainnetwork.org

Date limite de dépôt de candidature : 27 Septembre 2024

4- Calendrier

Le calendrier indicatif à respecter sera le suivant :

Etape

Date limite

Réception des propositions

27 Septembre 2024

Annonce de l’institution retenue

04 Octobre 2024

Date limite de la réalisation de la Visite

12 Décembre 2024

Envoi du rapport de la mission au MAIN

20 Décembre  2024

 

Newsletter – Septembre 2024

Témoignage de l’impact de la formation sur la TES d’une institution membre de MAIN

Les évènements extrêmes climatiques et météorologiques liés au changement climatique ou son impact sur les ressources naturelles peuvent avoir des effets directs sur l’économie réelle : ce sont les risques physiques. Ils peuvent causer des perturbations opérationnelles majeures dans les entreprises et/ou des dommages aux ménages exposés et menacer ainsi leur capacité à rembourser leur dette ce qui impacte ensuite le secteur financier.

C’est fort de cela que dès 2017, la Fondation Terre Solidaire (FTS) et le réseau MAIN ont réfléchi au rôle que pourrait avoir la microfinance en Afrique face au changement climatique. Au cours de la 4ème édition de la Semaine Africaine de la Microfinance (SAM, Ouagadougou – oct. 2019), le MAIN a organisé avec la SIDI un atelier portant sur les articulations à établir entre microfinance et TES. A la suite de ces échanges, le MAIN a inscrit dans sa stratégie (2020-2023), la promotion de la TES qui constitue le fil conducteur de ce projet.

Après les trois années de mise en œuvre du projet, il s’avère important pour le réseau MAIN de faire le suivi auprès des membres pour s’assurer de l’impact positif du projet, non seulement sur les institutions de microfinance, mais également et surtout sur  les bénéficiaires finaux du projet. 

Henry MUZALIWA HABIMANA – Gérant de la COOPEC AKIBA YETU

C’est ainsi qu’en marge de la Conférence Nationale de la Microfinance en  RDC, la MAIN a eu un entretien avec Henry MUZALIWA HABIMANA (HMH)  Gérant de la COOPEC AKIBA YETU basé à Goma.

Suivons les échanges entre le MAIN et le Gérant de la COOPEC Akiba Yetu.

MAIN : Bonjour M. le Gérant. Est-ce que vous pouvez vous présenter et présenter brièvement votre Coopec s’il vous plait ?

HMH : Bonjour Monsieur le Directeur. Je suis Henry MUZALIWA HABIMANA, Gérant de la COOPEC AKIBA YETU et Point Focal de l’Association Professionnelle des Coopératives d’Epargne et de Crédit (APROCEC) au Nord Kivu. La COOPEC AKIBA YETU est une institution de microfinance à forme coopérative oeuvrant à Goma dans la province du Nord Kivu depuis 2008. Elle est agréée par la Banque Centrale et  enregistre au 30 Juin 2024  un total bilan de 6 200 000 USD avec un encours de crédit de 4 500 000 USD. 

MAIN : Merci Monsieur le Gérant. Est-ce que vous pouvez nous dire ce que la formation sur la Transition Ecologique et Sociale (TES) que vous avez suivie à l’UCAC en marge de votre programme de Master vous a apporté ?

HMH : Merci beaucoup Monsieur le Directeur. Je glorifie Dieu pour ma rencontre avec le MAIN et je félicite le MAIN qui encadre les praticiens du secteur de la microfinance et particulièrement pour cette opportunité qui m’avait été donnée pour suivre la formation du Master en management des institutions  de microfinance au Cameroun. Pour ce qui est de la formation sur la TES, personnellement j’ai mis en pratique les connaissances  que j’ai reçues lors de la session. Cela m’a permis de mettre en place deux produits verts. Le produit qui a été développé spécifiquement après la formation s’appelle « Jiko Bora » en swahili, ce qui signifie en français « Cuisine Saine ». Jiko Bora est un produit vert financier et non financier qui permet de lutter contre le réchauffement climatique, mais également  de protéger l’environnement. C’est un produit développé juste après la formation. Il consiste à mobiliser la population de Goma et du nord Kivu à abandonner l’usage du bois de chauffe et des feux de braises et les remplacer par le  Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL). C’est un produit qui marche très bien et l’institution gagne beaucoup sur ce produit et tire aussi beaucoup d’avantage. Pour cela je dis merci au Réseau MAIN

MAIN : Merci  M. le Gérant. Est-ce que suite à ce produit que vous avez développé, vous avez pu mobiliser ou sensibiliser vos membres sur ce dernier ? Quelle a été l’appréciation de vos membres par rapport à ce produit nouveau que vous aviez mis en  place

HMH : Je pense que vous-même vous avez suivi la vidéo que nous avons projetée à l’occasion de la Conférence Nationale de la Microfinance en RDC. Les membres de la COOPEC AKIBA YETU apprécient beaucoup ce produit qui leur permet d’économiser d’emblée, non seulement le sac de braises étant très couteux par rapport à l’usage du GPL, mais aussi le GPL procure un mode de cuisson qui est très propre. C’est ainsi que la tendance est de quitter la cuisson avec les braises à la cuisson au GPL. Cela réduit sensiblement leurs dépenses. Avant la formation nous finançons le commerce des braises mais depuis lors nous ne finançons plus. Nous finançons le commerce du GPL et c’est très important et apprécié par tous les membres de la COOPEC AKIBA YETU. Aujourd’hui nous comptons plus de 300 crédits à ce jour. Nous glorifions Dieu pour ça et cela nous ramène une forte clientèle et les membres comprennent que la COOPEC AKIBA YETU n’est pas figée sur les produits traditionnels. Nous avons innové avec ce nouveau produit et cela contribue à la protection de notre parc national de Virunga et du parc national de Kahuzi-Biega qui sont proches de Goma.

MAIN : Merci M. le Gérant. Votre mot de fin

HMH : Je voulais inviter tous ceux qui suivent des formations du MAIN à toujours les mettre en pratique. Il y a beaucoup à gagner. Par exemple pour la COOPEC AKIBA YETU quand nous avons mis en place ce produit ça a attiré beaucoup de partenaires, je veux parler du Pnud, à travers un projet de UNCDF qui nous a octroyé des subventions pour le produit Jiko Bora. Le PNUD même nous a octroyé une autre subvention à travers le Projet « Actif 2 » qui a permis d’ouvrir une agence dans une zone très reculée appelée « Katindo » .  J’invite alors tout le monde à mettre en application les formations suivies  au MAIN et c’est très important pour nos institutions de microfinance.

MAIN : Merci M. le Gérant, à bientôt.

Participation du MAIN à la troisième édition de la Conférence Nationale de la Microfinance en RDC

Du 22 au 24 Juillet 2024, l’Association Nationale des Institutions de Microfinance (ANIMF) et l’Association Professionnelle de Coopératives d’Epargne et de Crédit (APROCEC), ont organisé la troisième édition de la Conférence Nationale de la Microfinance à Pullman Hôtel de Kinshasa. Ce moment privilégié d’échanges et de partage d’expériences entre les acteurs de la microfinance, de sensibilisation du Gouvernement et de différents partenaires sur le rôle et la place de la microfinance dans le développement inclusif du pays a bénéficié de l’appui de la Banque Mondiale à travers son projet TRANSFORME. La conférence avait pour thème centrale « la microfinance à l’ère du changement climatique : enjeux et perspectives » et a réuni plus de 200 participants venant du secteur de la finance inclusive, des autorités étatiques, des partenaires techniques et financiers et des Experts internationaux. Plusieurs thèmes ont meublé la rencontre. Entre autres on peut citer : la problématique de l’inclusion financière à l’ère de la digitalisation, la microfinance verte une contribution réelle à la lutte contre le changement climatique, défis de la viabilité et de la pérennité d’une IMF dans un contexte de changement climatique, promotion de l’agriculture intelligente en utilisant les NTIC, la place des Fintech dans l’amélioration de l’offre des services financier digitaux, promotion de l’inclusion financière par l’éducation financière des jeunes, etc…

En marge de cette conférence nationale de la microfinance, les deux associations professionnelles ont procédé à la remise du diplôme professionnel en Microfinance, « Responsable d’agence » aux lauréats. Trente-trois (33) récipiendaires ont obtenu leurs diplômes Professionnels « Responsables d’Agence » dans le cadre de la formation organisée par le réseau MAIN en collaboration avec l’Association Professionnelle des Coopératives d’Epargne et de Crédit (APROCEC) et l’Association Nationale des Institutions de Microfinance (ANIMF) en République Démocratique du Congo. La cérémonie de remise des diplômes a été présidée par le Directeur Exécutif de MAIN. Dans son intervention, le Directeur de MAIN a d’abord présenté l’objectif de cette formation qui est de permettre aux participants d’exercer de manière professionnelle le métier de Responsable d’agence en leur apportant une compréhension globale du fonctionnement d’une agence ainsi qu’une expertise pointue sur les opérations techniques inhérentes à ce poste de responsable d’agence. Ensuite, il a présenté le public cible concerné par la formation ainsi que les conditions d’obtention du diplôme et a fait un bref aperçu sur le parcours de la formation à travers les différentes unités de formation que comporte ce diplôme. Enfin, il a exhorté les IMF à inscrire massivement leur personnel dans ce programme diplômant organisé en partenariat avec l’Ecole Supérieure de Banque de Paris. Il a félicité les récipiendaires et leur a rappelé le professionnalisme dont ils doivent désormais faire preuve dans l’exercice de leur fonction.

La Formation de Master en management des institutions de Microfinance à l’UCAC en 2024

Dans le cadre de son programme de renforcement des capacités des acteurs de la finance inclusive, le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network) a organisé du 05 au 24 Août 2024 la formation des cadres sur le management des institutions de microfinance en partenariat avec l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) au Cameroun (Yaoundé). La formation a réuni vingt-sept (27) participants (22 Hommes & 05 femmes) venus de 9 pays et de 23 institutions de microfinance.

Les cours ont porté sur différentes thématiques tels que la gouvernance, la performance sociale et environnementale, la digitalisation, la gestion des ressources humaines, la comptabilité des IMFs, la transition écologique et sociale, l’éthique, le plan d’affaires, l’audit et le contrôle, la gestion du crédit, la gestion des risques, les systèmes d’information et de gestion, la réglementation, la digitalisation des chaines de valeurs agricoles, etc. A la fin de chaque module de formation, les participants ont évalué le contenu du cours, la manière dont l’enseignant l’a délivré et la pertinence du cours par rapport à leur travail dans leur institution. Les participants de l’atelier 2 (Deuxième année de formation) ont soutenu leur avant-projet de mémoire sur différentes problématiques du secteur telles que la viabilité des IMF, l’autonomisation des femmes, la digitalisation, la gestion de la performance sociale et environnementale, etc.

A la clôture de cette 18ème édition, le coordonnateur du programme ainsi que le Directeur du MAIN ont donné des consignes sur les mémoires des participants ainsi que sur les thèmes à choisir. Le Directeur du MAIN a rappelé la nécessité pour les participants de finir le programme dans un délai de 3 ans conformément à la fiche d’engagement signée par leurs dirigeants respectifs. Il a également encouragé les participants pour leur assiduité au cours des trois semaines et leur a recommandé de redoubler d’ardeur pour finir en beauté le cursus pour l’obtention du diplôme. Il a fini en annonçant que 2025 sera l’année de remise officielle des diplômes et a exhorté les participants à participer massivement à cet évènement solennelle qui marque la fin de leur cursus de Master professionnelle en management des IMFs. Le coordonnateur du programme le Prof Jean Robert KALA a conclu en remerciant le MAIN, les enseignants, le personnel de soutien ainsi que les participants pour leur contribution respective au bon déroulement de la session. La cérémonie de clôture a pris fin par la remise des attestations aux participants.

La Banque mondiale va accélérer l’inclusion numérique de 180 millions de personnes en Afrique de l’Est et australe

Un nouveau programme est en passe de transformer le paysage numérique en Afrique de l’Est et australe. D’ici 2032, plus de 180 millions de personnes bénéficieront d’un développement considérable de l’accès à internet et de l’utilisation inclusive des services numériques.

La numérisation est l’un des leviers les plus puissants dont nous disposons aujourd’hui pour éradiquer la pauvreté sur une planète vivable. Pourtant, la région de l’Afrique de l’Est et australe connaît le rythme de développement numérique le plus lent au monde : en 2023, le haut débit n’était accessible qu’à 64 % de la population et 24 % seulement des habitants utilisaient internet. La région a besoin d’une plus grande intégration pour accélérer la numérisation, car celle-ci se nourrit d’économies d’échelle et d’effets de réseau qui s’étendent souvent au-delà des marchés et des frontières.

Le programme de numérisation inclusive en Afrique de l’Est et australe (ou IDEA selon son acronyme en anglais) dispose d’une enveloppe de 2,48 milliards de dollars financés par l’Association internationale de développement (IDA)* et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Son objectif est de rassembler 15 pays et communautés économiques régionales afin de relever des défis communs : une couverture en internet restreinte par le manque d’infrastructures, une faible utilisation due au coût élevé des connexions et du matériel, des compétences numériques limitées ou encore l’absence de systèmes d’identification numérique nécessaires aux transactions en ligne.

« L’IDEA est un programme global qui permettra à des centaines de millions d’Africains de prendre part et contribuer activement au développement des économies numériques de la région. Cette initiative souligne l’importance cruciale des partenariats entre secteurs public et privé pour favoriser une croissance économique durable », déclare Victoria Kwakwa, vice-présidente régionale de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe.

Le programme IDEA sera mis en œuvre en plusieurs phases, sur une période de huit ans, et ciblera initialement les pays dont le taux d’accès au haut débit est inférieur à 50 %. L’Angola, la République démocratique du Congo et le Malawi sont concernés par la première phase, ce qui permettra à plus de 50 millions de personnes d’avoir accès à de nouvelles liaisons plus performantes au haut débit. D’autres pays et organismes régionaux devraient participer aux étapes suivantes en fonction de leur éligibilité et de leur état de préparation. Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) pilotera la coordination régionale et facilitera le partage d’expériences et d’enseignements entre les pays participants.

« Le programme IDEA aidera les pays participants et les États membres du COMESA à améliorer les infrastructures et les compétences numériques pour stimuler un usage productif de la numérisation en faveur de la croissance économique et de sociétés inclusives, ouvrant ainsi la voie au développement du commerce de services numériques et d’un marché numérique régional dynamique. Compte tenu de l’évolution rapide et de la nature transversale du secteur, le COMESA entend mettre l’accent sur le recueil des enseignements à tirer et des résultats, ainsi que sur le partage d’outils pratiques à l’échelle de toute la région afin d’aider les pays à exploiter pleinement les avantages de l’économie numérique », précise Chileshe Mpundu Kapwepwe, secrétaire générale du COMESA.

Le programme IDEA s’articule autour de trois piliers techniques : l’extension du haut débit et la sécurisation de l’hébergement des données afin que la population puisse accéder à un internet de qualité, fiable et abordable ; le déploiement d’une infrastructure publique interopérable et des garanties numériques nécessaires pour promouvoir une utilisation sûre et fiable des technologies et des services numériques ; le développement d’applications, de services et de capacités numériques globales, à même d’inciter à un usage productif des technologies numériques et d’avoir un impact potentiel important sur les activités économiques et sociales. Le programme vise en particulier à mobiliser les investissements du secteur privé et à tirer parti des économies d’échelle régionales, à encourager la promotion des opportunités économiques pour les femmes et à favoriser l’égalité des sexes dans le paysage numérique, ainsi qu’à maximiser les co-bénéfices climatiques compte tenu de l’exposition de la région aux dérèglements du climat.

Un quatrième pilier sera axé sur la gestion de projets et le renforcement des capacités pour soutenir la mise en œuvre, la production de connaissances et la coordination régionale. Chaque pilier offre tout un éventail d’options, permettant ainsi aux pays de sélectionner des activités en fonction de leurs priorités, de leur état de préparation, d’un environnement plus ou moins porteur et des ressources disponibles.

L’IDEA contribuera à une croissance économique durable grâce aux économies de coûts et aux gains d’efficacité et de productivité qui seront favorisés à long terme par une plus large adoption du numérique par les citoyens, les entreprises et les gouvernements de la région.

L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA est l’une des principales sources d’aide pour les 75 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Depuis 1960, l’IDA a mobilisé 552 milliards de dollars en faveur de 115 pays. Au cours des trois dernières années (ex. 2021-23), le volume moyen de ses engagements annuels s’est établi autour de 36 milliards de dollars, dont 75 % environ sont destinés à l’Afrique.

Source :

https://ida.worldbank.org #IDAworks

https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2024/06/27/world-bank-to-accelerate-digital-inclusion-for-180-million-people-across-afe-eastern-and-southern-africa

Evènements à venir
  1. Formation diplômante, Ines Ruhengeri, septembre 2024, Rwanda
  2. Diplôme professionnel en Microfinance (chargé de clientèle & Responsable d’agence), Septembre 2024,
  3. Gestion des ressources humaines à l’ère de l’intelligence artificielle, Septembre 2024, RDC
  4. Impacts environnementaux négatifs et pratiques agroécologiques, Octobre 2024, Togo
  5. Stratégies environnementales, Novembre 2024, Ethiopie